- Accueil
- Acheter du fioul
- Prix du Fioul
- Groupements
- Actualités
- Autres produits
- Autres services
- Devenir partenaire
- Nous contacter
Demandez votre fioul !
OUI Je peux conserver ma chaudière fioul après 2022 !
Chauffage : l'erreur à ne pas commettre !
En savoir plus
URGENCE
Panne du weekend !
Je suis en panne de fioul domestique et on est dimanche...
Newsletter
Restez informé toute l'année
Actualités du fioul
Vers une explosion du prix du fioul cet hiver ?
Publié le 27/08/2018 16h41
Une hausse du prix du fioul en sortie d’été, juste avant que nous devions rallumer les chaudières, est plutôt habituelle et ne devrait pas alarmer un consommateur de fioul averti. Ce qui pourrait le surprendre cependant, c’est la trajectoire qu’il s’apprête à prendre cette année dans un contexte de l’offre particulièrement instable. L’évènement qui est en mesure de faire atteindre des sommets aux prix du pétrole (et donc du fioul) est la mise en place des sanctions américaines envers l’Iran à partir de début Novembre et dont les effets commencent déjà à se faire ressentir.
La guerre des Etats-Unis contre l’Iran
Après être sortis de l’accord sur le nucléaire iranien en Mai dernier, les Etats-Unis ont décidé de remettre en place des sanctions économiques sévères envers le pays. Une première salve a déjà été mise en application début Août et la prochaine, qui aura lieu le 4 Novembre, touchera de plein fouet le secteur pétrolier. John Bolton, le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, vient de réaffirmer que le but de ces sanctions étaient de réduire à zéro les exportations de l’Iran en dissuadant tous pays de s’y fournir.
Bien que celles-ci n’entrent en vigueur que dans un peu plus de 3 mois, les investisseurs sur le marché ont déjà commencé à anticiper leurs effets comme le montre le graphique suivant, représentant l’évolution du prix du baril de pétrole depuis le 16 Août :
Ceux-ci craignent en effet un appauvrissement de l’offre à moyen terme, ce qui est confirmé par l’AIE (Agence Internationale de l’Energie) dans son dernier rapport mensuel où elle indique que « l’offre mondiale pourrait être très difficile à maintenir quand les sanctions pétrolières contre l’Iran prendront effet en Novembre, surtout si elles sont accompagnées de problèmes de production ailleurs à ce moment-là ».
Les efforts internationaux seront-ils suffisants ?
Afin d’éviter une véritable flambée des prix, la Russie et l’Arabie Saoudite ont rapidement annoncé qu’ils augmenteraient leur rythme de production pour tenter de contrebalancer la baisse des exportations iraniennes. Le dernier point de l’OPEP dont ils font partie montre que ce n’est pas si simple puisqu’au mois de Juillet, la production de l’Arabie Saoudite n’avait non seulement pas augmenté mais elle avait même reculé.
De leur côté, les Etats-Unis ont pris la décision d’écouler 11 millions de barils de pétrole de leurs réserves stratégiques (qui en comptent 660) entre le 1er Octobre et le 30 Novembre. Cette revente était prévu depuis 2015 mais le gouvernement américain n’avait pas encore décidé du moment où elle allait l’effectuer. Elle y procède donc maintenant pour anticiper les sanctions contre l’Iran. Des experts tempèrent cependant en indiquant que ces 11 millions ne représentent que 4 jours d’exportations de l’Iran. Pas de quoi inverser le cours de l’offre et de la demande donc.
Face à la situation tendue dans laquelle se trouve le marché pétrolier en ce moment et ce jusqu’à la fin d’année, il apparait judicieux de faire dès maintenant le plein de sa cuve de fioul avant que son prix ne s’envole dans les semaines et les mois à venir.
