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Actualités du fioul
Tendance Prix du Fioul 31 Octobre : Stabilité
Publié le 31/10/2018 15h19
Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais traditionnel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. Depuis lundi matin, le cours de l’or noir a bien chuté, jusqu’à un niveau plus atteint depuis 2 mois et demi au cours de la séance de mardi. La raison principale est le nouvel épisode qui a lieu dans la guerre commerciale que se livrent les Etats-Unis et la Chine. Les perspectives de croissance économique sont moroses et entrainent avec elles la demande pour le brut.
La guerre commerciale sino-américaine inquiète
Aujourd’hui, 31 Octobre 2018, le baril de Brent s’échangeait pour environ 76.30 dollars vers 11h10, en baisse depuis l’ouverture Lundi matin où il atteignait 77.72 dollars. Il a par ailleurs perdu environ 8% de sa valeur sur le mois d’Octobre, ce qui n’avait plus été vu depuis Juillet 2016. De son côté, le prix du fioul domestique est resté parfaitement stable à 976€ les 1000L.
Lundi, la guerre commerciale qui fait rage entre la Chine et les Etats-Unis depuis maintenant plusieurs mois a connu un nouveau rebondissement. Le président américain Donald Trump a indiqué qu’il croyait qu’un accord pourrait être conclu mais que des taxes de plusieurs milliards de dollars étaient prêtes dans le cas contraire. En effet, l’administration américaine est en train de planifier de nouvelles sanctions douanières si aucun avancement n’est fait en décembre en marge du G20 par les deux chefs d’Etat.
D’après certains spécialistes, il est peu probable que de son côté la Chine continue à exempter ses importations de pétrole américain de tarifs douaniers. Pour eux, la mise en place d’une taxe de 25% sur ces importations rendrait le prix du baril américain bien trop élevé et forcerait donc les Etats-Unis à se tourner vers d’autres marchés au moment où la Chine a été son meilleur client depuis le début de l’année 2018.
Les craintes d’une pénurie d’offre ont disparu
Nous ne sommes plus qu’à quelques jours de la mise en œuvre des sanctions américaines sur le pétrole iranien et pourtant, là où cette perspective a longtemps affolé le marché, aujourd’hui elle passe presque inaperçu. Cette réaction (ou plutôt son absence) est le résultat de plusieurs paramètres comme le déclin des perspectives de croissance et de demande mondiale de pétrole, la hausse des extractions saoudiennes pour compenser la baisse de celles de son voisin et enfin une surabondance de l’offre aux Etats-Unis où les stocks de brut ne font que progresser depuis plus d’un mois à des niveaux record (cette semaine, il est prévu qu’ils augmentent encore de 5.7 millions de baril).
