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Actualités du fioul
Tendance Prix du Fioul 29 Janvier 2025 : Baisse
Publié le 29/01/2025 13h54
Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais traditionnel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. Le cours du brut a démarré la semaine sur une baisse, entraîné par la chute des valorisations des entreprises liées à l’IA à Wall Street ainsi que des données décevantes en provenance de Chine. Il s’est cependant repris le lendemain avec les perturbations d’approvisionnement en Libye et les droits de douane de la nouvelle administration américaine.
Retour du protectionnisme économique américain
Aujourd’hui, 29 janvier 2025, le baril de Brent s’échangeait pour environ 76,71 dollars vers 10h00, en légère baisse par rapport à l’ouverture lundi matin où il était à 77,03 dollars. Celui-ci a perdu près de 2% lundi avant de remonter le lendemain. De son côté, le prix du fioul est en baisse de 1193€ à 1181€ les 1000L par rapport à la semaine précédente.
Les prix du pétrole ont bondi après le premier point presse de Karoline Leavitt, nouvelle porte-parole de la Maison-Blanche, qui a confirmé l’intention de Donald Trump d’instaurer des droits de douane de 25 % sur les importations en provenance du Mexique et du Canada dès le 1er février. Ces surtaxes qui incluent le pétrole canadien, exerceraient une pression à la hausse sur les cours du baril. Cette annonce marque une volonté de durcir les échanges commerciaux malgré l’accord en vigueur entre les trois pays.
Mme Leavitt a également évoqué la possibilité de droits de douane de 10 % sur les produits chinois, soulignant que la Chine pourrait être la prochaine cible des mesures protectionnistes américaines. Cependant, elle a laissé entendre que des négociations avec Pékin restaient envisageables, signalant une ouverture diplomatique malgré les tensions commerciales grandissantes.
Risques de rupture en Libye
Le marché pétrolier a été secoué par les tensions en Libye, où un groupe se revendiquant du mouvement du Croissant pétrolier a interrompu les activités de deux ports stratégiques à l’est du pays, représentant plus de 400 000 barils par jour. Ce mouvement exige le transfert du siège de 5 entreprises énergétiques vers la région du Croissant pétrolier, sous contrôle de l’autorité de l’est, soutenue par Khalifa Haftar, rival du gouvernement de Tripoli dirigé par Abdelhamid Dbeibah et reconnu par l’ONU.
Ces perturbations ont initialement provoqué une hausse des cours du pétrole de plus de 1% dans la journée, en raison des craintes d’une rupture d’approvisionnement. Cependant, les prix ont reculé après l’annonce par la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) de la reprise des activités portuaires, apaisant temporairement les inquiétudes liées à l’approvisionnement.
