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Actualités du fioul
Tendance Prix du Fioul 28 Août 2024 : Stabilité
Publié le 28/08/2024 13h50
Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais traditionnel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. Le cours du brut se trouve dans les montagnes russes cette semaine. Il s’est enflammé lundi suite à une crise politique en Libye qui a vu la quasi totalité des sites pétroliers du pays être fermés pour une durée indéterminée. Le lendemain, les esprits des investisseurs se sont refroidis face aux fondamentaux moroses du marché et l’espoir d’un cessez-le-feu à Gaza.
Blocage total du brut en Libye
Aujourd’hui, 28 août 2024, le baril de Brent s’échangeait pour environ 78,00 dollars vers 11h00, en baisse par rapport à l’ouverture lundi matin où il était à 79,36 dollars. Celui-ci avait pris un peu plus de 3% de sa valeur lundi avant d’en perdre 2,31% le lendemain. De son côté, le prix du fioul stagne, passant de 1138€ à 1139€ les 1000L par rapport à la semaine précédente.
Une crise politique majeure prend une nouvelle fois place en Libye. Le pays est toujours divisé en deux depuis la mort en 2011 de Mouammar Kadhafi, avec à l’Ouest le gouvernement de la capitale Tripoli reconnu par la communauté internationale et à l’Est celui de Benghazi contrôlé par le maréchal Haftar. Environ 90% de la production de pétrole se situe du côté Est et vient d’être fermé jusqu’à nouvel ordre sur fond de désaccord politique.
L’exécutif à l’Est dénonce l’éviction par l’Ouest du gouverneur de la Banque centrale de Libye qui est responsable notamment de la répartition des recettes du brut. Le Premier ministre est accusé de vouloir contrôler la BCL et donc les flux financiers du pays entier. L’ONU souligne le caractère urgent de la situation et a convoqué toutes les parties impliquées dans cette crise pour atteindre un consensus fondé sur des accords politiques, des lois et le principe de l'indépendance de la BCL.
Retour aux fondamentaux
Les cours du pétrole ont chuté presque aussi vite qu’ils n’ont progressé ce mardi. Les investisseurs n’ont pas oublié le déséquilibre actuel entre l’offre et la demande ainsi que la situation économique compliquée dans laquelle se trouve la Chine, premier importateur mondial. Par ailleurs, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain a indiqué qu’il y avait toujours du progrès quant à un cessez-le-feu au Moyen-Orient, ce qui a également tendance à tirer les prix vers le bas.
