- Accueil
- Acheter du fioul
- Prix du Fioul
- Groupements
- Actualités
- Autres produits
- Autres services
- Devenir partenaire
- Nous contacter
Demandez votre fioul !
OUI Je peux conserver ma chaudière fioul après 2022 !
Chauffage : l'erreur à ne pas commettre !
En savoir plus
URGENCE
Panne du weekend !
Je suis en panne de fioul domestique et on est dimanche...
Newsletter
Restez informé toute l'année
Actualités du fioul
Tendance Prix du Fioul 26 Septembre : Hausse
Publié le 26/09/2018 14h57
Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais traditionnel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. Cette semaine, un duel a occulté tout le reste de l’actualité dans le monde du pétrole et a provoqué une hausse fulgurante du cours de l’or noir. Cet affrontement met en scène les éternels rivaux que sont les Etats-Unis avec son président Donald Trump et le cartel de l’OPEP rassemblant 14 pays producteurs à travers la planète.
Une réunion de l’OPEP qui a secoué le marché
Aujourd’hui, 26 Septembre 2018, le baril de Brent s’échangeait pour environ 81.58 dollars vers 10h00, en forte hausse depuis l’ouverture Lundi matin où il atteignait 79.66 dollars. Les cours ont pris plus de 4% depuis le début de la semaine, établissant même un record depuis novembre 2014 à 82.20 dollars ce mardi matin. De son côté, le prix du fioul domestique a lui aussi poursuivi sa progression et passe de 930€ à 936€ les 1000L.
Les membres de l’OPEP ainsi que ses partenaires extérieurs (comme la Russie) ont l’habitude de se réunir chaque fin de mois pour établir le suivi de l’accord qu’ils ont signé en novembre 2016 ayant pour but de limiter leurs extractions pour mieux contrôler l’offre. La plupart du temps, ces réunions ne surprennent pas le marché qui en connait toujours les grandes lignes à l’avance. Cette fois cependant, ce qui en est ressorti a pris tout le monde à contrepied.
Donald Trump avait, le jeudi précédent, menacé les participants de bien vouloir augmenter au plus vite leur production afin de faire redescendre le prix du baril. Celui-ci craignant que cette hausse se répercute trop vite sur le prix de l’essence et que cela entraine une baisse de moral de ses électeurs juste avant les élections de mi-mandat en novembre. Il avait pour cela employé des mots durs expliquant que ce sont les Etats-Unis qui les protégeaient actuellement (ses alliés du Moyen-Orient) et qu’ils devaient l’écouter pour que cela dure. On pouvait donc penser qu’ils s’exécuteraient comme ce fut le cas la première fois avec l’Arabie Saoudite au début de l’été.
Le bras de fer continue
Lors de cette dernière réunion de l’OPEP qui eut lieu ce dimanche à Alger, les membres ont pris la décision de faire fi des menaces de Trump, expliquant que la situation actuelle de l’offre et de la demande mondiale leur convenait. Le ministre de l’Energie saoudien a même botté en touche en déclarant qu’il ne fallait pas s’attendre à une hausse de leur production dans les prochains mois à moins d’une situation exceptionnelle.
Comme attendu, le président américain l’a très mal pris et a profité mardi de la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU pour réitérer ses critiques : « Nous défendons nombre de ces nations pour rien et elles en profitent pour nous imposer des prix du pétrole plus élevés. Ce n’est pas bien. Nous voulons qu’elles cessent de faire monter les prix et qu’elles commencent à les faire baisser. » Il a par ailleurs ajouté que l’OPEP arnaquait le reste du monde. Le prix du baril n’est donc pas prêt de redescendre et le bras de fer continue…
