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Actualités du fioul
Tendance Prix du Fioul 23 Mars : Forte Baisse
Publié le 23/03/2022 14h37
Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais traditionnel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. Le cours du brut est reparti à la hausse cette semaine, franchissant la barre des 110 dollars le baril et se rapprochant dangereusement des 120 dollars. La perspective d’une nouvelle salve européenne de sanctions contre le secteur pétrolier russe inquiète le marché.
5ème salve de sanctions contre la Russie
Aujourd’hui, 23 Mars 2022, le baril de Brent s’échangeait pour environ 118.31 dollars vers 10h20, en forte hausse par rapport à l’ouverture lundi matin où il était à 109.30 dollars. Après s’être calmé la semaine dernière, le brut a pris 18% au cours des 3 dernières séances. De son côté, le prix du fioul a largement baissé, passant de 1851€ à 1688€ les 1000L.
Ce jeudi aura lieu un sommet durant lequel les occidentaux fixeront de nouvelles sanctions contre la Russie tout en renforçant celles existantes. A cette occasion, le président américain sera présent pour annoncer une action commune afin d’améliorer la sécurité énergétique de l’Europe et réduire sa dépendance envers les hydrocarbures russes.
De leur côté, les membres de l’UE ne sont pas tous emballés par un embargo. Certains d’entre eux n’ont pas d’autres alternatives et un remplacement total de l’offre russe prendrait des années. L’Allemagne a commencé cette transition en accélérant la construction de deux terminaux de gaz dans le cadre d’un accord avec le Qatar. Pour certains spécialistes, même sans embargo les nouvelles sanctions vont renforcer l’incertitude sur les livraisons russes.
Une issue possible par voie de diplomatie ?
Le président ukrainien a déclaré être prêt à discuter de tout avec Vladimir Poutine à la condition de négocier directement avec lui. Les régions de la Crimée et du Donbass sont sur la table mais il exige des garanties de sécurité et un référendum du peuple ukrainien auparavant. Quoiqu’il en soit, Volodymyr Zelensky a également prévenu que l’Ukraine serait « détruite » avant de se rendre. Le Kremlin a pour sa part jugé les pourparlers en cours pas assez « substantiels ».
