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Actualités du fioul
Tendance Prix du Fioul 23 Février : Hausse
Publié le 23/02/2022 14h39
Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais traditionnel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. Le cours du brut a fortement progressé lundi et mardi à cause de l’escalade dans la crise entre la Russie et les occidentaux. Une fois l’effervescence retombée, le marché a compris que les sanctions mises en place par les Etats-Unis n’affecteraient pas les exportations russes, permettant aux prix de redescendre de leur plus haut en 7 ans.
Les sanctions pleuvent contre la Russie
Aujourd’hui, 23 Février 2022, le baril de Brent s’échangeait pour environ 96.10 dollars vers 11h15, en hausse par rapport à l’ouverture lundi matin où il était à 94.71 dollars. Celui-ci a flirté avec la barre symbolique des 100 dollars mardi en atteignant 99.50 dollars, soit un record depuis 2014. De son côté, le prix du fioul domestique a poursuivi sa progression, passant de 1125€ à 1137€ les 1000L.
Voilà plusieurs semaines que la crise ukrainienne occupe le devant de la scène sans véritablement trouver d’issue, ni basculer dans un sens ou dans un autre. Ces derniers jours cependant, la situation a clairement évolué. Vladimir Poutine a reconnu l’indépendance de territoires séparatistes de l’Est de l’Ukraine et y a envoyé des troupes pour officiellement maintenir la paix.
En réponse, Joe Biden a annoncé une première tranche de sanctions envers la Russie. Celles-ci commenceront par viser la dette souveraine du pays, puis le financement des dépenses militaires à travers deux banques publiques et enfin cinq oligarques proches du président russe. De son côté, l’Allemagne a annoncé geler le projet de gazoduc Nord Stream II censé fournir davantage de gaz russe à l’Europe.
Le pétrole russe hors d’atteinte
Bien qu’ayant créé leur effet sur le marché lors de leur annonce, ces sanctions ne semblent pas assez fortes pour entraver les exportations de brut de la Russie. En effet, le gazoduc Nord Stream II n’est de toute manière pas encore en fonctionnement donc une mise en pause du projet ne change rien pour le moment. Les autres sanctions n’auront pas non plus d’incidence directe. Les cours ont donc pu refroidir un peu en attendant les prochains développements de cette crise.
