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Actualités du fioul
Tendance Prix du Fioul 20 Novembre 2024 : Stabilité
Publié le 20/11/2024 14h29
Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais traditionnel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. Le cours du brut a fortement progressé ce lundi suite à l’escalade du conflit en Ukraine après que les États-Unis aient autorisé le lancement de missiles à longue portée sur le sol russe. Il s’est néanmoins stabilisé avec l’annonce par l’Iran de l’arrêt de l’expansion de son stock d’uranium hautement enrichi pouvant servir à élaborer une bombe nucléaire.
Revirement des États-Unis en Ukraine
Aujourd’hui, 20 novembre 2024, le baril de Brent s’échangeait pour environ 73,58 dollars vers 10h00, en forte hausse par rapport à l’ouverture lundi matin où il était à 70,85 dollars. Celui-ci a gagné plus de 3% de sa valeur lundi. De son côté, le prix du fioul est toujours en stabilité de 1096€ à 1097€ les 1000L par rapport à la semaine précédente.
L’escalade des tensions entre la Russie et l’Ukraine a fait grimper les prix. Au millième jour de son offensive, Vladimir Poutine a signé un décret élargissant les conditions d’usage de l’arme nucléaire, tandis que les États-Unis ont autorisé Kiev à frapper le territoire russe avec des missiles ATACMS, marquant un tournant dans leur soutien militaire. Ces frappes, déjà réalisées dans la région russe de Briansk, soulèvent des craintes sur une éventuelle réduction de l’offre de pétrole russe.
D’autre part, les investisseurs anticipent des perturbations majeures dans les infrastructures énergétiques russes, qui pourraient entraîner des dégâts significatifs dans les semaines à venir. Cette instabilité alimente la volatilité des prix du pétrole, les marchés s’inquiétant des conséquences potentielles sur l’approvisionnement mondial.
L’Iran stoppe la machine nucléaire
La prime de risque liée aux tensions en Europe de l'Est est atténuée par l'engagement de l'Iran à arrêter l'expansion de son stock d'uranium enrichi à 60 %, selon l'AIEA. Lors de la visite de l’un de ses responsables, l'agence a confirmé que l'Iran avait entamé des préparatifs sur ses sites de Natanz et Fordo pour limiter ce stock, éloignant ainsi la perspective d'une capacité militaire nucléaire. En tant que 3ème détenteur mondial de réserves d’or noir, l'Iran reste un acteur clé du marché énergétique.
