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Actualités du fioul
Tendance Prix du Fioul 19 Juin 2024 : Hausse
Publié le 19/06/2024 14h01
Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais traditionnel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. Le cours du brut s’orientait clairement à la hausse cette semaine, porté par les espoirs d’un regain de la demande à l’approche de la saison estivale ainsi que par les propos rassurants de l’OPEP+ suite à sa dernière réunion. En effet, après avoir annoncé que ses membres rouvriraient les vannes de plus en plus à partir d’octobre, elle est venue ensuite conditionner cette éventualité à l’état du marché à ce moment-là.
L’OPEP+ arrondit les angles
Aujourd’hui, 19 juin 2024, le baril de Brent s’échangeait pour environ 85,12 dollars vers 09h30, en hausse par rapport à l’ouverture lundi matin où il était à 82,57 dollars. Celui-ci a progressé de plus de 3% depuis lundi. De son côté, le prix du fioul repart de l’avant, passant de 1149€ à 1161€ les 1000L par rapport à la semaine dernière.
Le 2 juin a pris place la réunion de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole et de ses partenaires à la fois en visio et en présentiel au Moyen-Orient pour ses membres les plus proches (une première). Lors de celle-ci, le groupe a décidé de mettre peu à peu fin à des années de restrictions de production en remettant progressivement quelques 2,5 millions de barils par jour sur le marché entre l’automne 2024 et l’automne 2025.
Les investisseurs ont naturellement accueilli cette nouvelle avec pessimisme en ce qui concerne l’équilibre de l’offre et de la demande, ce qui a immédiatement fait chuter les cours. Dans le but d’inverser cette tendance, l’OPEP+ est quelque peu revenue sur ses déclarations pour tenter de rassurer en expliquant qu’elle se laissait la possibilité de ne pas y avoir recours ou en tout cas de moduler si le marché était excédentaire. Une manœuvre qui a apparemment fonctionné.
La Chine cale
Pendant ce temps, de l’autre côté du globe, la Chine publie des chiffres décevants sur le niveau d’activité de ses raffineries. Au mois de mai, celles-ci ont traité environ 14,3 millions de barils de pétrole brut par jour, ce qui est un peu moins que le mois précédent. Pour la 1ère fois en deux décennies, le raffinage pourrait stagner en 2024 dans le pays et ainsi refléter une baisse de la croissance de la demande.
