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Tendance Prix du Fioul 19 Février 2025 : Stabilité

Publié le 19/02/2025 13h53

Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais traditionnel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. Le cours du brut allait de l’avant cette semaine, entraîné par des frappes ukrainiennes sur un important oléoduc dans le sud de la Russie ainsi que des rumeurs, démenties depuis, sur un possible nouveau report de hausse de production par l’OPEP+.

Temporisation par l’OPEP+ ?

Aujourd’hui, 19 février 2025, le baril de Brent s’échangeait pour environ 76,54 dollars vers 10h20, en hausse par rapport à l’ouverture lundi matin où il était à 74,33 dollars. Celui-ci a pris près de 2% de sa valeur depuis le début de semaine. De son côté, le prix du fioul est toujours stable de 1175€ à 1172€ les 1000L par rapport à la semaine précédente.

Les prix du pétrole ont été soutenus par des rumeurs selon lesquelles l'OPEP+ pourrait à nouveau reporter l'augmentation de sa production, bien que ces informations aient été démenties par le vice-Premier ministre russe, Alexander Novak. Malgré ce démenti, l'idée d'un possible 4ème report a suffi à raffermir les cours, illustrant la sensibilité du marché aux décisions de l'alliance pétrolière. Selon le plan en vigueur, 2,2 millions de barils quotidiens doivent être progressivement réintroduits à partir d’avril, à raison de 120.000 barils par jour sur 18 mois.

L'OPEP+, menée notamment par l'Arabie saoudite, privilégie une stratégie de restriction de l’offre pour maintenir des prix favorables et assurer des profits à long terme. Cette approche alimente les inquiétudes sur l’approvisionnement, dominant les préoccupations liées à la demande. Par conséquent, le marché pourrait connaître une volatilité accrue dans les semaines à venir.

Sabotage d’un oléoduc par l’Ukraine

Les tensions entre la Russie et l’Ukraine continuent d’inquiéter le marché, notamment après une attaque ukrainienne par drones sur un oléoduc reliant la mer Caspienne à la mer Noire. Cette frappe a entraîné l’arrêt d’une station de pompage clé, réduisant d’environ 30% le volume de pétrole kazakh acheminé pour une période estimée à deux mois. Sur fond de manœuvres diplomatiques autour du conflit, cette nouvelle perturbation s’ajoute aux incertitudes pesant sur l’offre, accentuant l’instabilité des cours de l’or noir.