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Tendance Prix du Fioul 17 Avril 2024 : Stabilité

Publié le 17/04/2024 11h49

Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais traditionnel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. Le cours du brut évoluait très peu cette semaine, les investisseurs se montrant dans l’attente face au conflit entre Israël et l’Iran. En effet, ce week-end les iraniens ont agi en représailles à l’attaque de missiles israéliens sur leur ambassade à Damas plus tôt dans le mois. La question dans tous les esprits est de savoir si les deux pays en resteront là ou si Israël élèvera d’un cran la tension en ripostant à son tour une nouvelle fois.

Israël 1 – 1 Iran

Aujourd’hui, 17 avril 2024, le baril de Brent s’échangeait pour environ 89,68 dollars vers 09h10, en légère baisse par rapport à l’ouverture lundi matin où il était à 90,17 dollars. Celui-ci est très stable et n’aura perdu que 0,38% de sa valeur lundi et pratiquement rien mardi. De son côté, le prix du fioul est lui aussi très calme, passant de 1225€ à 1228€ les 1000L par rapport à la semaine dernière.

Dans la nuit de samedi à dimanche, l’Iran a lancé plus de 300 attaques de drones et de missiles sur Israël en représailles à sa frappe contre son consulat en Syrie le 1^er avril. La grande majorité a été intercepté et le reste n’aura causé que des dégâts mineurs. L’Iran a alors indiqué que pour eux l’affaire était close mais du côté israélien la chose est moins certaine, ce qui place le marché dans une position attentiste.

Malgré les appels internationaux pour éviter l’escalade, Israël a tout de même parlé d’une nouvelle riposte à cette attaque. Toutefois, les spécialistes estiment qu’il pourrait s’agir d’une simple communication visant à démontrer la force du pays et non pas la volonté d’une réelle contre-attaque. De plus, certains hauts responsables américains auraient des informations démontrant que si représailles il y avait, elles seraient limitées.

Tout le monde retient donc son souffle pour savoir quelle suite va donner Israël. Pour le moment, l’Iran considère l’affaire comme close mais son président, Ebrahim Raïssi, a tenu à souligner que la moindre action d’Israël contre les intérêts de son pays récolterait une réponse sévère, étendue et douloureuse. En d’autres termes, une extension du conflit à toute la région avec toutes les répercussions que cela peut avoir, notamment sur l’approvisionnement mondial en brut.

La Fed, toujours sur la réserve

Mardi, le président de la Réserve fédérale américaine (Fed) a déclaré que les dernières données macroéconomiques n’avaient clairement pas renforcé la confiance de la Banque centrale quant à un apaisement de l’inflation en direction de son objectif de 2%. En effet, cette dernière est repartie à la hausse en ce début d’année et plafonne toujours à 3,5%. Les baisses de taux directeurs qui étaient prévus en 2024 ne semblent donc pas pour tout de suite.