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Actualités du fioul
Tendance Prix du Fioul 16 Octobre 2024 : Légère Baisse
Publié le 16/10/2024 12h06
Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais traditionnel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. Le cours du brut s’est complètement effondré en ce début de semaine, le marché croyant de moins en moins à une perturbation de l’appareil pétrolier iranien après que le 1er ministre israélien ait évoqué une riposte sur des cibles militaires. Par ailleurs, la demande chinoise continue de chuter et les derniers rapports de l’AIE ainsi que de l’OPEP se montrent assez pessimistes quant à la consommation pour l’année prochaine.
Mais où est passée la demande ?
Aujourd’hui, 16 octobre 2024, le baril de Brent s’échangeait pour environ 74,39 dollars vers 09h30, en forte baisse par rapport à l’ouverture lundi matin où il était à 77,76 dollars. Celui-ci a perdu 2% de sa valeur lundi puis plus de 4% le lendemain. De son côté, le prix du fioul a légèrement baissé de 1146€ à 1137€ les 1000L par rapport à la semaine précédente.
Avec le mois de septembre, cela fait désormais 5 mois que les importations de pétrole diminuent consécutivement en Chine. La consommation est en chute libre et les dernières mesures de relance annoncées par le gouvernement récemment n’ont pas convaincu les observateurs. Le pays emmène la croissance mondiale depuis une décennie, si ce n’est plus le cas alors les choses vont devenir compliquées pour le secteur.
Cette semaine, l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) et l’OPEP ont publié leur rapport mensuel. Même si les estimations de la demande mondiale demeurent en progression pour l’année prochaine, on note tout de même une décélération par rapport aux années précédentes avec la Chine en tête. L’OPEP vient même de diminuer ses projections antérieurs. De plus, l’AIE projette que la hausse de production dans certains pays hors-OPEP comme les États-Unis, le Canada ou le Brésil, sera supérieure de 500 000 barils par jour à la demande.
Le pétrole iranien en sécurité ?
Le cours du brut a complètement décroché mardi après un article du Washington Post. Selon le journal, lors de son entretien avec le président américain, Benjamin Netanyahu aurait précisé qu’Israël comptait riposter en Iran sur des cibles militaires et non sur les infrastructures pétrolières comme le marché le craignait jusqu’alors. Les craintes et la prime de risque associée se sont donc immédiatement atténuées, même si rien n’est encore fait.
