- Accueil
- Acheter du fioul
- Prix du Fioul
- Groupements
- Actualités
- Autres produits
- Autres services
- Devenir partenaire
- Nous contacter
FerméDemandez votre fioul !
OUI Je peux conserver ma chaudière fioul après 2022 !
Chauffage : l'erreur à ne pas commettre !
En savoir plusNewsletter
Restez informé toute l'année
Actualités du fioul
Tendance Prix du Fioul 16 Février : Légère Hausse
Publié le 16/02/2022 14h48
Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais traditionnel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. Après avoir assez fortement progressé en fin de semaine dernière, le cours du brut a été très instable depuis lundi, atteignant un record depuis septembre 2014 avant de retomber mardi et progresser à nouveau aujourd’hui. Le retrait d’une partie des troupes russes à la frontière ukrainienne a largement participé à calmer les prix avant que les acteurs du marché reprennent conscience du déséquilibre entre l’offre asphyxiée et la demande croissante.
Le conflit s’apaise (pour l’instant)
Aujourd’hui, 16 Février 2022, le baril de Brent s’échangeait pour environ 94.14 dollars vers 11h15, en baisse par rapport à l’ouverture lundi matin où il était à 95.38 dollars. Celui-ci a de nouveau flirté avec ses plus hauts depuis 2014 lundi lorsqu’il a atteint 96.78 dollars avant de perdre 3.31% de sa valeur lors de la séance de mardi. De son côté, le prix du fioul domestique a ralenti sa progression, passant de 1118€ à 1125€ les 1000L.
Après des semaines de tension entre la Russie et les occidentaux ainsi qu’une escalade des menaces ces derniers jours, les russes ont finalement décidé de rapatrier une partie de leurs troupes stationnées près de la frontière ukrainienne suite à la fin de leurs manœuvres. Le marché qui était très tendu a donc pu relâcher un peu la pression, ce qui a entrainé des prises de bénéfices et une chute temporaire des cours.
En tant que troisième producteur mondial de pétrole, des sanctions contre la Russie étaient particulièrement appréhendées car elles auraient de graves conséquences sur l’offre. Cela étant, le dossier n’est pas clos pour autant et il peut encore se passer beaucoup de choses sur ce front. Sans compter qu’il ne s’agit que d’une partie de l’équation qui explique la hausse des cours. L’autre étant le manque d’offre pour répondre à la demande abondante.
L’offre ne parvient plus à suivre
Bien que la température redescende un peu sur le dossier ukrainien, le problème de fond demeure. L’économie mondiale se relance entrainant à la hausse la demande en brut mais les producteurs de l’OPEP, principalement, peinent à faire repartir leurs extractions. Résultat : l’offre ne suit plus du tout l’évolution de la demande et le marché est complètement déséquilibré. Par ailleurs, les stocks de brut aux Etats-Unis sont anticipés en baisse de 2.1 millions de barils pour la troisième semaine d’affilé et sont à leur plus bas depuis 2018. Les réserves stratégiques du pays quant à elles sont au plus faible depuis pratiquement 20 ans.
