Demandez votre fioul !

 

OUI Je peux conserver ma chaudière fioul après 2022 !

Chauffage : l'erreur à ne pas commettre !

En savoir plus

OPÉRATION GROUPEMENT
COMMANDES FIOUL
EN COURS

Temps restant : 3 jours 10h 31min

Profitez-en vite !

Actualités du fioul

[18/04/2025] Opération groupement d'achat fioul du lundi 14 au vendredi 18 avril 2025

[16/04/2025] Tendance Prix du Fioul 16 Avril 2025 : Forte Baisse

[14/04/2025] Livraison de fioul : ce qu'il faut et ne faut pas faire

[11/04/2025] Ce qu'il faut savoir sur le chèque énergie 2025

[09/04/2025] Tendance Prix du Fioul 09 Avril 2025 : Légère Baisse

[07/04/2025] Comment économiser de l'énergie au printemps

Voir toutes les actualités

>> Toutes les actualités

Tendance Prix du Fioul 16 Avril 2025 : Forte Baisse

Publié le 16/04/2025 13h51

Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais traditionnel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. Le cours du brut est très stable cette semaine, en position attentiste face à la guerre commerciale que se livrent les États-Unis et la Chine. Le dernier rapport mensuel de l’AIE ainsi que celui de l’OPEP+ mettent en avant une baisse de la demande pour 2025. Au même moment, les négociations et les tensions entre l’Iran et les États-Unis au sujet du nucléaire empêchent les prix de s’enfoncer davantage.

Pourparlers nucléaire Iran/États-Unis

Aujourd’hui, 16 avril 2025, le baril de Brent s’échangeait pour environ 65,26 dollars vers 10h05, en légère hausse par rapport à l’ouverture lundi matin où il était à 64,44 dollars. Celui-ci est resté très stable cette semaine. De son côté, le prix du fioul a accéléré sa baisse de 1090€ à 1073€ les 1000L par rapport à la semaine précédente.

Les cours du pétrole sont actuellement soutenus par les craintes d’une interruption de l’approvisionnement mondial, alors que les États-Unis et l’Iran ont amorcé de nouvelles discussions sur le dossier nucléaire, sous médiation omanaise. Malgré des relations diplomatiques tendues, les deux pays se sont rencontrés récemment et ont prévu de poursuivre les négociations le 19 avril. L’Iran, accusé depuis longtemps par les puissances occidentales de chercher à développer une arme nucléaire – ce qu’il nie en affirmant vouloir un usage civil – entend défendre ses intérêts énergétiques, tandis que les États-Unis cherchent à renforcer la pression diplomatique.

Cette situation alimente l’incertitude sur les marchés pétroliers, les investisseurs redoutant un durcissement des sanctions américaines qui limiterait davantage les exportations de brut iranien. Déjà sous embargo, l’Iran reste néanmoins un acteur majeur sur la scène énergétique mondiale : en 2023, il occupait la 9ème place des producteurs de pétrole et détenait les 3ème plus grandes réserves prouvées au monde, après le Venezuela et l’Arabie saoudite. Toute restriction supplémentaire à son activité pétrolière pourrait perturber l’équilibre de l’offre mondiale, renforçant la pression sur les prix.

La demande impactée en 2025

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a abaissé sa prévision de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2025, estimant désormais une hausse de 730.000 barils par jour, contre plus d’un million anticipés en mars, en raison des tensions commerciales pesant sur les perspectives économiques. De son côté, l’OPEP a également ajusté à la baisse ses prévisions, tablant sur une augmentation de la demande de 1,3 mbj, contre 1,4 million précédemment, ce qui porterait la demande mondiale à 105,05 mbj cette année.