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Actualités du fioul
Tendance Prix du Fioul 14 Septembre : Baisse
Publié le 14/09/2022 13h32
Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais traditionnel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. Le cours du brut était tiraillé jusqu’à présent cette semaine. Il a évolué à la hausse avec les prévisions de l’OPEP indiquant une demande soutenue pour 2022 et 2023 ainsi que le blocage des négociations autour du dossier sur le nucléaire iranien. Cependant, il a été tiré vers le bas par l’inflation galopante qui se révèle plus sévère que prévu notamment aux Etats-Unis.
La récession est proche
Aujourd’hui, 14 septembre 2022, le baril de Brent s’échangeait pour environ 93.18 dollars vers 13h00, en légère hausse par rapport à l’ouverture lundi matin où il était à 92.57 dollars. Celui-ci a cependant eu du mal à choisir une direction claire depuis lundi, évoluant tantôt à la hausse, tantôt à la baisse. De son côté, le prix du fioul a accéléré sa chute par rapport à la semaine dernière, passant de 1555€ à 1522€ les 1000L.
Selon les derniers chiffres aux Etats-Unis, l’inflation apparaît bien plus sévère que prévu. Cela augmente par conséquent le risque de voir la Banque centrale américaine resserrait davantage l’économie au point de provoquer une récession. Dimanche, la secrétaire au Trésor a confirmé ce risque à cause des mesures contre l’inflation qui vont peser sur l’activité économique.
L’indice des prix à la consommation a augmenté de 0.1% en août alors qu’il était attendu à la baisse par les experts. L’inflation, quant à elle, a ralenti légèrement à 8.3% sur un an mais elle reste supérieure là aussi à ce qui était prévu du fait de la hausse des prix de l’alimentation qui continuent de flamber.
Le dossier iranien à la poubelle ?
Après 16 longs mois de discussions et une ultime proposition de la part des partenaires occidentaux, le dossier sur le nucléaire iranien semble bien dans l’impasse. En effet, le chancelier allemand Olaf Scholz a confié à son homologue israélien qu’il regrettait que l’Iran n’ait pas encore donné de réponse positive. La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont notamment reproché à Téhéran l’escalade de son programme nucléaire bien au-delà de ce qui pourrait se justifier pour des raisons civiles. Les exportations iraniennes ne semblent donc pas prêtes à arriver sur le marché international.
