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Actualités du fioul
Tendance Prix du Fioul 14 Août 2024 : Stabilité
Publié le 14/08/2024 13h57
Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais traditionnel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. Le cours du brut s’est envolé lundi en même temps que la tension au Moyen-Orient à l’approche d’une riposte « sévère » de l’Iran contre Israël suite à ses attaques meurtrières, notamment un assassinat au sein de sa propre capitale. Les prix ont cependant marqué un coup d’arrêt après les estimations de croissance de la demande à la baisse pour 2024 dans le dernier rapport de l’OPEP.
La croissance de la demande en berne
Aujourd’hui, 14 août 2024, le baril de Brent s’échangeait pour environ 81,19 dollars vers 09h20, en hausse par rapport à l’ouverture lundi matin où il était à 79,67 dollars. Celui-ci a atteint un plus haut en 3 semaines après avoir chuté à un plus bas en 6 mois la semaine dernière. De son côté, le prix du fioul baisse très légèrement, passant de 1147€ à 1143€ les 1000L par rapport à la semaine précédente.
Le dernier rapport mensuel de l’OPEP est venu stabiliser les cours ce mardi après leur fulgurante ascension la veille. Le cartel a effectivement revu à la baisse ses prévisions pour la croissance de la demande mondiale cette année. Celle-ci a été diminuée de quelques 135 000 barils par jour à cause, en majeure partie, des déboires que rencontrent actuellement l’économie chinoise.
Les données actualisées du groupe annoncent désormais une demande de 104,32 millions de barils par jour (mbj) en 2024 et de 106,11 mbj l’année prochaine. Certains analystes estiment toutefois que ces estimations restent très optimistes par rapport à l’état réel du marché du pétrole.
Le Moyen-Orient, véritable poudrière
La tension continue de grimper au Moyen-Orient. Certains pays occidentaux ont essayé de persuader l’Iran de ne pas riposter contre Israël suite au meurtre du chef du Hamas dans sa capitale mais celui-ci a rejeté cet appel en affirmant qu’il n’avait pas besoin d’autorisation pour répondre aux attaques de son ennemi naturel sur son sol. En attendant, les États-Unis ont accru leur présence militaire dans la zone pour défendre ses troupes ainsi qu’Israël.
