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Tendance Prix du Fioul 10 Juillet 2024 : Légère Baisse

Publié le 10/07/2024 13h50

Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais traditionnel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. Le cours du brut s’enfonçait cette semaine suite à une perte d’intensité de la tempête Béryl dans le Golfe du Mexique et le sud des États-Unis, faisant s’éloigner la crainte pour les nombreuses installations pétrolières de la zone. Par ailleurs, les investisseurs ont été refroidis par les propos attentistes du patron de la Fed au regard d’une baisse des taux directeurs.

Béryl se calme

Aujourd’hui, 10 juillet 2024, le baril de Brent s’échangeait pour environ 84,83 dollars vers 09h40, en baisse par rapport à l’ouverture lundi matin où il était à 86,75 dollars. Celui-ci a effectivement perdu plus de 2% de sa valeur depuis lundi. De son côté, le prix du fioul fait machine arrière et baisse légèrement, passant de 1192€ à 1187€ les 1000L par rapport à la semaine dernière.

L’ouragan Béryl a été déclassé en tempête la semaine dernière et celle-ci est arrivée depuis quelques jours dans le Golfe du Mexique. Elle a atteint lundi le Texas, entraînant de fortes pluies, des inondations et des coupures de courant. On recense au moins 5 décès suite à son passage dans le sud de États-Unis. Malgré tout, l’impact sur les infrastructures pétrolières reste négligeable.

En effet, cette région est particulièrement dense en installations énergétiques telles que des plateformes pétrolières, des dépôts ou encore des raffineries. Fort heureusement, les dégâts ont été bien moindres qu’anticipé et par conséquent, les craintes d’une rupture de l’approvisionnement se sont éloignées faisant reculer le prix du baril sur les marchés.

La FED toujours frileuse

Les investisseurs attendaient avec une certaine impatience les retours de l’intervention du directeur de la Banque centrale américaine devant le Congrès au sujet des taux d’emprunt du pays. Jerome Powell a cependant reflété une posture à nouveau très prudente et attentiste qui les a laissée sur leur faim. Ce dernier a fait état de « progrès modestes » sur l’inflation qui nécessite d’autres « données positives » pour acter une baisse de taux, apte à redynamiser la demande.