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Actualités du fioul
Tendance Prix du Fioul 10 Janvier : Stabilité
Publié le 10/01/2024 13h47
Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais traditionnel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. Le cours du brut a commencé la semaine en plongeant suite à l’annonce par l’Arabie Saoudite de la baisse de ses prix de vente en février, en particulier pour ses clients asiatiques. Cette nouvelle a été vue d’un mauvais œil par le marché. Le lendemain, le baril s’est partiellement relevé de cette chute avec la fermeture d’un champ de production important en Libye suite à des mouvements de grève.
Les saoudiens lancent les soldes
Aujourd’hui, 10 janvier 2024, le baril de Brent s’échangeait pour environ 77,30 dollars vers 10h30, en baisse par rapport à l’ouverture lundi matin où il était à 78,75 dollars. Celui-ci a perdu plus de 3% lundi avec un plus bas de 5% en séance et repris presque 2% mardi. De son côté, le prix du fioul a stagné à 1178€ les 1000L par rapport à la semaine dernière.
Ce lundi, la compagnie nationale de pétrole saoudienne a publié ses nouveaux prix de vente pour le mois de février. Ses tarifs sont en baisse pour tous ses clients et en particulier pour l’Asie pour lesquels le prix du baril sera réduit de 2 dollars. Celui-ci ne sera plus supérieur que de 1,5 dollar au baril de Dubaï, la référence pour les acheteurs asiatiques, réduisant l’écart au plus bas depuis le mois de novembre 2021.
Les acteurs du marché s’interrogent à propos de cette décision. Certains y voient le signe que la demande ralentit encore davantage. D’autres pensent que l’Arabie Saoudite en a assez de prendre à son compte l’essentiel des efforts de coupes de production pour tenter de faire remonter les prix et adopte désormais une stratégie plus offensive vis-à-vis de la concurrence (qu’elle soit externe ou interne à l’OPEP+).
Protestation paralysante en Libye
Les cours refaisaient une partie de leurs pertes ce mardi à cause d’un énorme champ pétrolier toujours à l’arrêt en Libye à cause d’un mouvement de protestation. En effet, le champ de Sharara produit 315 000 barils par jour sur une production totale du pays d’1,2 million de barils. La suspension de ce gisement important qui se poursuit dans le sud-ouest du pays entame d’autant plus l’offre mondiale déjà tirée vers le bas par les coupes supplémentaires de l’OPEP+ démarrés en janvier.
