Tendance Prix du Fioul 08 Septembre : Légère Hausse

Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais traditionnel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. Le cours du brut évolue dans une fourchette relativement restreinte depuis le début de semaine. Il est poussé vers le haut par quelques bonnes données chinoises ainsi que par les dégâts de l’ouragan Ida sur la production américaine. A contrario, il est tiré vers le bas par la baisse des prix du brut saoudien à la vente, la hausse du dollar ainsi que la baisse de la croissance américaine.

La reprise économique peine à se montrer

Aujourd’hui, 08 Septembre 2021, le baril de Brent s’échangeait pour environ 72.62 dollars vers 10h40, en légère hausse depuis l’ouverture lundi matin où il était à 72.20 dollars. De son côté, le prix du fioul domestique est remonté de 856€ à 864€ les 1000L.

La sortie de la pandémie et la reprise économique qui en découle mettent plus de temps que prévu à arriver. C’est en tout cas le signal qu’envoie l’OPEP+ avec sa décision de ne pas accélérer la remise progressive d’or noir sur le marché. A côté de ça, l’Arabie Saoudite vient d’annoncer abaisser ses prix à la vente d’au moins 1 dollar pour ses clients asiatiques. Signe de plus que la demande est fragile.

En Russie, le PDG du groupe pétrolier Loukoïl a exprimé dans les médias qu’un prix du baril s’inscrivant dans une fourchette de 65 à 75 dollars était confortable pour les consommateurs. Il a également ajouté que les membres de l’OPEP+, dont la Russie fait partie en tant que partenaire, souhaitent s’y maintenir en régulant les volumes d’extraction.

Les dégâts de l’ouragan Ida

Le cours du brut est en ce moment soutenu par le passage de l’ouragan Ida dans le sud des Etats-Unis. Celui-ci a occasionné pas mal de dégâts et une partie importante de la production dans le Golfe du Mexique est toujours à l’arrêt. On parle ici de pas moins de 80% et la situation pourrait revenir à la normale que dans plusieurs semaines, causant une perte d’environ 30 millions de barils.