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Actualités du fioul
Tendance Prix du Fioul 05 Décembre : Forte Hausse
Publié le 05/01/2022 14h34
Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais traditionnel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. Le cours du brut a progressé en ce début d’année, dépassant la barre symbolique des 80 dollars. Malgré une nouvelle hausse de production décidée par l’OPEP pour le mois de février, l’offre qui demeure limitée a encouragé une hausse des prix. La possible baisse des stocks américains après 6 semaines consécutives y a joué un rôle également.
L’offre en peine
Aujourd’hui, 5 Janvier 2022, le baril de Brent s’échangeait pour environ 79.95 dollars vers 11h15, en hausse par rapport à l’ouverture lundi matin où il n’était qu’à 78.38 dollars. Celui-ci a progressé de 1.29% ce mardi, surpassant les 80 dollars pour la 1ère fois depuis le 25 novembre et l’annonce du variant Omicron. De son côté, le prix du fioul domestique a lui aussi bien progressé, passant de 970€ à 986€ les 1000L.
En début de semaine, les membres de l’OPEP se sont réunis comme chaque mois. Sans surprise, ils ont acté la hausse habituelle de 400 000 barils par jour pour février. Celle-ci n’inquiète cependant pas le marché qui voit que les producteurs ont bien du mal à accélérer leurs extractions. Pour rappel, il ne s’agit que de plafonds à ne pas dépasser, pas d’une réelle augmentation de la production mois après mois.
La Libye, par exemple, extrait 500 000 barils de moins à elle seule à cause d’un oléoduc endommagé ainsi qu’à la fermeture de 4 champs pétroliers fin décembre par des hommes de l’opposition. Le Nigéria, l’Angola ou encore le poids lourd russe n’ont pas augmenté leur production le mois dernier. L’Iran, quant à lui, est toujours limité par les sanctions américaines. L’offre réelle est donc loin de suivre les intentions affichées.
La demande robuste
Toutes les semaines, les acteurs du marché ont les yeux tournés du côté des stocks de brut américains. En tant que 1er consommateur mondial, la demande en pétrole des Etats-Unis est très suivie. D’après les analystes, cette semaine pourrait être la 6ème consécutive à la baisse avec une estimation de 3.65 millions de barils en moins par rapport à la semaine précédente, ce qui serait le signe d’une demande qui demeure saine.
