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Actualités du fioul
Tendance Prix du Fioul 05 Avril : Baisse
Publié le 05/04/2023 13h59
Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais traditionnel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. Le brut s’est envolé à l’ouverture cette semaine suite à une baisse surprise de production annoncée dimanche par 8 membres de l’OPEP+. Depuis, celui-ci stagne, en partie retenu par les craintes autour de l’économie américaine et du niveau de la demande qui s’en retrouve affaibli.
Coup de massue de l’OPEP+
Aujourd’hui, 5 avril 2023, le baril de Brent s’échangeait pour environ 84.88 dollars vers 09h30, en légère baisse par rapport à l’ouverture lundi matin où il était à 85.30 dollars. Celui-ci n’a pratiquement pas évolué ces derniers jours. De son côté, le prix du fioul a chuté, passant de 1255€ à 1243€ les 1000L.
Ce dimanche, 8 pays producteurs de l’alliance OPEP+ ont décidé de diminuer substantiellement leurs extractions à partir du mois de mai jusqu’à fin 2023 : l’Irak, l’Algérie, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, Oman, le Kazakhstan, le Koweït et le Gabon. Cette nouvelle arrive peu de temps après la reconduction par la Russie de sa propre baisse de production de 500 000 barils par jour.
Les responsables ont indiqué qu’il s’agissait d’une mesure de précaution visant à soutenir la stabilité du marché pétrolier. Habituellement, une réduction n’est pas de nature à surprendre les acteurs mais dans le cas présent le volume est assez inédit. En effet, nous parlons d’environ 1.66 million de barils par jour retirés du marché. C’est d’autant plus surprenant que jusqu’au dernier moment, les saoudiens prônaient le statu quo.
La récession pèse dans les esprits
Passé l’effet de surprise, la hausse fulgurante des cours a rapidement été stoppée nette par la morosité ambiante liée à la récession et la récente crise bancaire. Aux Etats-Unis, plusieurs données économiques décevantes viennent de paraître comme celle de l’activité du secteur manufacturier bien en-dessous des prévisions. Par ailleurs, les options de vente sur le brut coûtent plus cher que les options d’achats, signe d’un manque de confiance des opérateurs.
