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Actualités du fioul
Tendance Prix du Fioul 03 Mars : Stabilité
Publié le 03/03/2021 15h00
Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais traditionnel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. Le cours de l’or noir a bien reculé en ce début de semaine, ce qui n’était plus arrivé depuis un petit moment. Le marché est particulièrement pessimiste face à la discorde qui règne au sein de l’OPEP quant au plan à adopter au mois d’avril juste avant leur réunion interministériel. Par ailleurs, les données économiques chinoises qui évoquent une baisse de la demande contribuent à tirer les prix vers le bas.
Une réunion de l’OPEP qui s’annonce tendue
Aujourd’hui, 3 Mars 2021, le baril de Brent s’échangeait pour environ 63.76 dollars vers 10h40, en forte baisse depuis l’ouverture Lundi matin où il était à 65.37 dollars. De son côté, le prix du fioul domestique a bien ralenti sa hausse des dernières semaines en passant de 795€ à 798€ les 1000L.
Demain aura lieu le grand sommet des membres de l’OPEP+ pour décider de la stratégie concernant les restrictions de production au mois d’avril. Deux camps semblent d’ores et déjà s’affronter : d’un côté celui de l’Arabie Saoudite qui voudrait maintenir les réductions et de l’autre celui de la Russie qui fait pression pour libérer 1.5 million de barils par jour afin de répondre à la demande accrue.
Historiquement, les saoudiens et les russes, 2ème et 3ème producteurs mondiaux derrière les américains, ont toujours eu du mal à s’accorder. Cela dit, depuis le début de la crise sanitaire, ces divergences ont eu tendance à s’estomper en raison de la chute des cours et de la nécessité de mettre en place une politique commune. Le retour à la normale des prix ravivent cependant les anciennes tensions.
La Chine ralentit
Les récentes données économiques chinoises ont également pu jouer un rôle dans la chute des cours du baril. Jugée décevante par les analystes, l’activité manufacturière en Chine a en effet connu en février son plus faible rythme de croissance depuis les neufs derniers mois. Cet indicateur montre une faiblesse voire une chute de la demande chez le plus gros consommateur mondial de pétrole.
