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Tendance Prix du Fioul 03 Mai : Forte Baisse

Publié le 03/05/2023 11h52

Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais traditionnel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. Le cours du brut a entamé la semaine sur une petite baisse face aux difficultés de la Chine à vraiment sortir de la crise et tirer vers le haut la croissance mondiale. Cette baisse s’est transformée mardi en chute libre avec de nouveaux rebondissements dans la crise bancaire aux Etats-Unis ainsi que la tenue de la réunion de la FED qui devrait, sans grande surprise, remonter une nouvelle fois les taux d’emprunt.

Retour de la crise bancaire

Aujourd’hui, 3 mai 2023, le baril de Brent s’échangeait pour environ 73.75 dollars vers 09h10, en très forte baisse par rapport à l’ouverture lundi matin où il était à 79.84 dollars. Celui-ci a perdu 1.26% de sa valeur lundi et 5.03% le lendemain, atteignant un nouveau plus bas depuis fin mars. De son côté, le prix du fioul continue sa dégringolade passant de 1160€ à 1120€ les 1000L.

Alors qu’on pouvait la penser derrière nous, la crise bancaire était en réalité tapie dans l’ombre. Cette semaine elle a fait son grand retour sur le devant de la scène avec un rachat en urgence de la banque américaine régionale First Republic par sa concurrente JPMorgan. Deux autres établissements, Western Alliance et PacWest, ont eux aussi complètement dévissé en Bourse ce mardi.

Cette crise pèse énormément sur le secteur pétrolier puisqu’elle diminue l’accès aux financements et affecte donc beaucoup le fonctionnement de l’économie ainsi que la vitalité de la demande. Cela ravive une nouvelle fois les craintes de voir une récession importante plus tôt que prévu dans les mois qui arrivent en plus d’entamer les perspectives de sortie de crise à court terme.

Une reprise difficile en Chine

Beaucoup d’espoir repose sur la Chine en ce qui concerne un redémarrage de l’économie, en tant que 1^er importateur mondial de brut et 2^ème économie au monde. Malheureusement, la reprise se fait en demi-teinte depuis l’abandon de ses restrictions sanitaires en décembre. L’activité des usines a diminué en avril à cause notamment d’une faible demande internationale alors que les analystes s’attendaient à une hausse.