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Actualités du fioul
Tendance Prix du Fioul 02 Octobre 2024 : Légère Baisse
Publié le 02/10/2024 11h50
Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais traditionnel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. Le cours du brut s’est enflammé mardi suite à l’attaque par missiles de l’Iran sur Israël, en représailles de l’assassinat des chefs du Hamas et du Hezbollah. Il s’est cependant rapidement calmé voyant que l’opération n’avait fait aucun mort et qu’elle n’affectait en rien l’approvisionnement en brut. Par ailleurs, le marché observait la Libye redémarrer sa production suite au conflit politique qui a eu lieu ces dernières semaines dans le pays.
Réponse mesurée de l’Iran
Aujourd’hui, 2 octobre 2024, le baril de Brent s’échangeait pour environ 75,16 dollars vers 08h50, en forte hausse par rapport à l’ouverture lundi matin où il était à 71,76 dollars. Celui-ci a pris plus de 2,5% de sa valeur mardi après être monté de plus de 5% en séance. De son côté, le prix du fioul a légèrement baissé de 1128€ à 1122€ les 1000L par rapport à la semaine précédente.
Hier, l’Iran a lancé plusieurs centaines de missiles sur le territoire israélien, ce qui a provoqué une hausse spectaculaire des cours. Cette offensive avait pour objectif de répondre aux meurtres du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah et du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh ainsi qu’aux nombreux bombardements qui ont eu lieu au Liban par Israël ces derniers jours et faisant des centaines de morts.
Bien que le brut se soit affolé dans un premier temps, l’offensive des Gardiens de la Révolution était en réalité millimétrée et n’a fait aucun blessé. L’Iran a par ailleurs indiqué qu’il ne déploierait pas de troupes au Liban ni à Gaza. Si la situation s’envenimait, cela pourrait perturber les flux pétroliers mais en tant que membre producteur important de l’OPEP, ce n’est pas ce que recherche le pays. Les choses en resteront donc très certainement là comme avec la riposte suite à l’attaque israélienne sur son consulat à Damas au mois d’avril.
Les affaires reprennent en Libye
Le 26 août, le gouvernement de l’Est de la Libye, non reconnu par l’ONU, avait bloqué la production de brut du pays en réaction à l’éviction non réglementaire du gouverneur de la Banque centrale par son rival de Tripoli. En conséquence, 600 000 barils par jour sont restés sous terre depuis cette date. Après 1 mois de négociations, le Parlement libyen vient finalement de voter pour un nouveau gouverneur qui convient aux deux camps. Les extractions et les exportations devraient donc reprendre incessamment sous peu.
