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Actualités du fioul
Tendance Prix du Fioul 02 Mars : Forte Hausse
Publié le 02/03/2022 14h18
Flash info : La période actuelle de crise Ukraine / Russie ne nous permet pas d'assurer les livraisons dans les délais habituels.
De ce fait, les prix sont déterminables au moment de la livraison et sont fonction des prix du baril. Ils sont également fonction des prix des marchés professionnels.
Les opérations prix groupement risquent de ne pas être maintenues. Nous vous remercions pour votre compréhension.
Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais traditionnel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. Le cours du brut a continué à fortement progresser ces derniers jours suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie ainsi que les sanctions prises par l’Occident. Les exportations russes, représentant 40% des importations européennes, se font de plus en plus difficiles et font flamber le prix du baril à des niveaux record.
Les maillons de la chaîne se brisent
Aujourd’hui, 2 Mars 2022, le baril de Brent s’échangeait pour environ 111.62 dollars vers 12h00, en très forte hausse par rapport à l’ouverture lundi matin où il était à 102.98 dollars. Celui-ci a progressé de 3.12% lundi et 7.14% mardi pour atteindre un sommet depuis 2014. De son côté, le prix du fioul domestique s’est envolé, passant de 1137€ à 1257€ les 1000L.
Cela n’aura échappé à personne, les yeux du monde sont braqués sur le dossier de l’Ukraine et son invasion par la Russie qui est en cours. L’Union Européenne et les Etats-Unis additionnent les sanctions envers le Kremlin pour le faire reculer mais en vain jusqu’à présent. Bien qu’elles ne soient pas visées directement, les exportations russes commencent à en pâtir et le marché du pétrole s’emballe en conséquence dans un contexte où l’offre était déjà clairement en déficit auparavant.
Rappelons que la Russie est le 2ème plus grand exportateur de pétrole au monde et compte pour 40% des importations annuelles de l’Europe. Si la chaîne d’approvisionnement venait à être rompue totalement, les conséquences pour les prix de l’énergie pourraient être catastrophiques. L’AIE a toutefois annoncé que 60 millions de barils allaient être puisés des réserves de différents pays afin de stabiliser le marché dont 30 millions des Etats-Unis.
Objectif : isoler la Russie
L’objectif poursuivi par les occidentaux est clairement d’isoler la Russie par tous les moyens possibles, en particulier l’économie. Après avoir banni certaines grandes banques russes du système de transactions international Swift, c’est au tour de nombreuses entreprises du monde entier de rompre leurs liens avec les russes.
Le géant Shell a déclaré se séparer de ses parts dans plusieurs projets avec le groupe russe Gazprom. Son concurrent BP l’avait précédé en se désolidarisant de Rosneft. TotalEnergies, quant à lui, ne rompt pas ses accords mais a annoncé ne plus engager de capital sur de nouveaux projets en Russie. Différents armateurs, dont Maersk, MSC et CMA CGM ont suspendu les nouvelles commandes en provenance et à destination des ports russes.
En d’autres termes, la situation actuelle est extrêmement instable et évolutive. Le prix du fioul étant indexé sur le prix du baril de Brent de la mer du Nord en Europe, il est amené à fluctuer énormément d’heure en heure. Par conséquent, les prix affichés seront déterminables à la livraison. Il serait même judicieux de ne pas tarder à passer commande pour anticiper une nouvelle explosion des prix.
