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Actualités du fioul
Tendance Prix du Fioul 01 Juillet : Stabilité
Publié le 01/07/2020 15h03
Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais traditionnel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. Le cours de l’or noir a légèrement augmenté cette semaine suite à l’annonce d’une possible baisse importante des stocks aux Etats-Unis mais s’est rapidement inversé avec le retour de la production libyenne qui était en arrêt depuis le début de l’année ainsi que les nouvelles préoccupantes par rapport au coronavirus qui continue à gagner du terrain.
Un regain de l’épidémie
Aujourd’hui, 1er Juillet 2020, le baril de Brent s’échangeait pour environ 42.59 dollars vers 09h30, en forte hausse depuis l’ouverture Lundi matin où il était à 40.40 dollars. Après avoir bénéficié de l’optimisme sur les marchés boursiers ainsi qu’une potentielle baisse des stocks, il est cependant en train de redescendre face à la réalité de l’épidémie. De son côté, le prix du fioul domestique a demeuré plutôt stable, passant de 693€ à 691€ les 1000L.
La pandémie de COVID-19 vient tout juste de passer deux barres symboliques : celle du demi-million de morts ainsi que celle des 10 millions de personnes infectées. L’Organisation Mondiale de la Santé a même tenu à rappeler que la situation était loin d’être terminée et que la propagation du virus s’accélérait. La mise au point d’un vaccin dès que possible reste vital.
Aux Etats-Unis, 30 des 50 états voient la contagion gagner du terrain comme certains des plus importants comme la Californie, le Texas ou encore la Floride. A certains endroits, le déconfinement a même dû être mis en pause. La Chine n’est pas mieux lotie puisqu’un canton situé à 60 km de Pékin a été replacé en quarantaine dimanche après que l’on ait découvert une dizaine de nouveaux cas.
La Libye à nouveau dans la partie
Au début de l’année, la Libye s’est retrouvée amputée d’une bonne partie de sa production pétrolière à cause d’un blocage par les forces du maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est du pays. Dernièrement, le Gouvernement d’union national (GNA), soutenu par l’ONU, a réussi à s’octroyer d’importantes victoires notamment en reprenant les champs pétroliers concernés. Alors qu’elle produisait en moyenne 1 million de barils par jour, la production libyenne était repassée sous la barre des 100 000. Si elle revenait maintenant sur le marché en comblant ce déficit, l’équilibre de l’offre et de la demande serait totalement chamboulé.
