- Accueil
- Acheter du fioul
- Prix du Fioul
- Groupements
- Actualités
- Autres produits
- Autres services
- Devenir partenaire
- Nous contacter
Demandez votre fioul !
OUI Je peux conserver ma chaudière fioul après 2022 !
Chauffage : l'erreur à ne pas commettre !
En savoir plus
URGENCE
Panne du weekend !
Je suis en panne de fioul domestique et on est dimanche...
Newsletter
Restez informé toute l'année
Actualités du fioul
Risque de pénurie de pétrole à l'avenir ?
Publié le 27/10/2017 15h31
C’est lors d’une conférence économique à Ryad que le PDG de la plus grande compagnie pétrolière au monde, la Saudi Aramco, a fait part de ses craintes. D’après lui, le manque d’investissement ces dernières années dans le secteur pétrolier fait courir le risque d’une future pénurie de pétrole.
Des investissements en chute libre depuis 2014
Principalement du fait de la chute du prix du baril depuis mi-2014, plus de 1000 milliards de dollars d’investissements habituellement réservés au secteur de l’énergie et particulièrement au pétrole ont été soit reportés soit tout simplement annulés. Plus précisément, ce sont les secteurs de l’exploration pétrolière qui s’ampute de 300 milliards et celui du développement des gisements de 700 milliards. Ces économies, qui avaient été plus que nécessaires ces derniers temps pour aider les compagnies à survivre au crash de l’or noir depuis 2014, menacent maintenant l’avenir de l’énergie si rien ne change rapidement.
Etant donné que les gisements naturels de pétrole n’ont pas une durée de vie éternelle, il va devenir de plus en plus urgent de les remplacer par des nouveaux. De plus, le développement humain sur la planète crée une augmentation continue de la demande, surtout via des pays comme la Chine ou l’Inde qui voient leur consommation d’énergie progresser de manière exponentielle ces dernières années. Tous ces facteurs concordent vers une situation où le monde a besoin de plus en plus de pétrole au fil du temps.
Amin Nasser, le PDG de Saudi Aramco, a par ailleurs estimé que les énergies renouvelables ne menacent pas encore la position du pétrole et du gaz naturel comme principales sources d’énergie dans le monde. Pour lui, il y a bien une transformation qui s’opère, mais il faudra encore attendre des décennies pour que ces énergies renouvelables ne prennent une part importante dans le mix énergétique.
L’Arabie Saoudite, 1er exportateur 1er touché
A cause d’une offre trop importante et une croissance économique mondiale faible, l’année 2014 a marqué un tournant dans le monde du pétrole en réduisant très rapidement le prix du baril par presque 3. Depuis, les membres du cartel de l’OPEP et quelques partenaires extérieurs ont réussi à redresser un peu la barre en signant un accord de réduction de la production qui aura permis de la diminuer de 1.8 million de barils par jour.
L’Arabie Saoudite, en tant que 1er exportateur mondial de pétrole, a été la 1ère touchée par cette crise. C’est aussi elle qui a procédé à la baisse la plus importante de sa production avec 500 000 barils par jour de moins. Elle a même indiqué récemment être prête à descendre jusqu’à 560 000 barils au mois de Novembre.
Depuis 2014, le royaume saoudien a littéralement perdu des centaines de milliards de dollars en revenus pétroliers et affiche d’énormes déficits budgétaires. C’est pourquoi, le gouvernement a déjà entamé un ensemble de réformes économiques et prévoit de vendre 5% de sa société publique Saudi Aramco grâce à une introduction en Bourse. Rien que cette dernière devrait permettre de lever 100 milliards de dollars si l’entreprise est évaluée par le marché à 2000 milliards de dollars. Réponse au cours du second semestre 2018.
