- Accueil
- Acheter du fioul
- Prix du Fioul
- Groupements
- Actualités
- Autres produits
- Autres services
- Devenir partenaire
- Nous contacter
FerméDemandez votre fioul !
OUI Je peux conserver ma chaudière fioul après 2022 !
Chauffage : l'erreur à ne pas commettre !
En savoir plusNewsletter
Restez informé toute l'année
Actualités du fioul
Retours d'expérience PAC : la dure réalité !
Publié le 05/11/2021 11h41
La semaine dernière, nous faisions le point sur l’avenir du fioul et des chaudières en rétablissant quelques vérités. A cette occasion, nous vous rappelions qu’il est très important de prendre garde et de bien réfléchir avant de céder aux sirènes de la pompe à chaleur. Les arnaques et les mensonges sont nombreux, conduisant à énormément de désillusions chez les consommateurs.
Chez FioulMoinsCher, nous recevons régulièrement ce genre de témoignages et ce fût encore le cas suite à notre précédent article. C’est pourquoi aujourd’hui nous avons choisi de plonger un peu plus dans ce sujet de la pompe à chaleur afin d’éviter d’autres erreurs (très) coûteuses.
Un investissement abyssal
Mettons tout de suite les pieds dans le plat ! Certes l’installation d’une pompe à chaleur ouvre droit à un certain nombre d’aides comme MaPrimeRénov’ et autres subventions. Seulement, l’opération n’est pas pour autant accessible à toutes les bourses, loin de là. Le reste à charge demeure très élevé et on peut même en venir à questionner sa légitimité.
Par exemple, l’investissement pour une PAC air/eau complète pour une surface de 100m² à chauffer peut monter jusqu’à 20 000€ et jusqu’à la somme pharaonique de 50 000€ pour une PAC géothermique. Un lecteur de FioulMoinsCher nous a confié avoir dépensé quant à lui 24 000€ après réductions fiscales de 6000€ en 2009.
Une rentabilité douteuse
On le sait désormais, installer une PAC coûte cher. Cela dit, si elle est très rentable par rapport aux autres modes de chauffage alors l’investissement pourrait rapidement s’amortir et même créer des économies. La réalité est cependant bien différente. Sur le papier, celle-ci peut fonctionner de -20°C à +40°C. Dans la pratique, plus il fait froid, plus son rendement et son efficacité s’amoindrissent.
Selon certaines études, en-dessous de 7°C dehors, la PAC ne serait plus rentable en comparaison du fioul ou du gaz. Et en été, lors des fortes chaleurs, la production de climatisation est très coûteuse du fait de la forte consommation électrique. Ce souci s’accentue si votre logement n’est pas très bien isolé, il faut donc auparavant faire des travaux d’économies d’énergie.
Une durée de vie limitée
Autre facteur ne jouant pas en sa faveur : sa durée de vie. Comme on l’a vu, la rentabilité n’est pas systématiquement au rendez-vous et quand toutes les bonnes conditions sont réunies, l’amortissement peut prendre plus de 10 ans. C’est une échéance assez longue mais ça devient problématique quand on sait que sa durée de vie est de l’ordre de 10 à 12 ans, soit tout juste le temps pour commencer à éventuellement gagner de l’argent.
Un utilisateur nous racontait que la sienne était tombait en panne et irréparable au bout de 11 ans. Après calculs, en créditant les économies d’énergie à l’investissement initial, la perte sèche monte tout de même à 15 000€. Tout comme l’électroménager, l’intérêt des fabricants et des vendeurs se trouve dans le renouvellement. On peut donc se poser la question d’une obsolescence programmée. Les pièces de rechange deviennent par ailleurs introuvables au bout de 10 ans.
On pourrait également parler de l’impact écologique de sa fabrication ou de la production d’électricité qui sert à son fonctionnement ou encore de son bruit mais cet article se transformerait en dossier. Le plus important à retenir est que si vous envisagez la piste de la pompe à chaleur, prenez bien le temps de vous renseigner au maximum de manière générale sur ce mode de chauffage mais aussi par rapport à votre situation en particulier. Et méfiez-vous des « vendeurs de rêve ». Dans la plupart des cas, votre chaudière fioul fait un bien meilleur boulot, ne l’oubliez pas !
