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Actualités du fioul
Publié le 02/10/2017 15h24
La Turquie avait mis en garde le Kurdistan irakien la semaine dernière contre d’éventuelles sanctions s’il laissait faire le référendum sur son indépendance. Sans grande surprise, il eut quand même lieu et obtint un « oui » retentissant. Le président turc Erdogan avait rapidement réagi dans la journée en prenant la décision de fermer les frontières terrestres avec cette région et en la menaçant d’arrêter ses exportations pétrolières passant par la Turquie (elles représentent plus de 90% du total). Aujourd’hui, le gouvernement turc annonce qu’il ne traitera dorénavant plus qu’avec Bagdad à propos des questions sur le pétrole.
La principale inquiétude de la Turquie est que ce vote encourage davantage la rébellion indépendantiste de sa propre minorité kurde dans le sud-est du pays qui a lieu depuis 1984. C’est pourquoi lors d’un appel téléphonique avec son homologue irakien, le 1er ministre turc Binali Yildirim a indiqué soutenir toutes les décisions irakiennes pour sauvegarder l’unité du pays. Elles comprennent par exemple le fait de limiter les opérations sur les exportations de pétrole au seul gouvernement irakien.
L’or noir étant la principale source de revenus pour le Kurdistan irakien, Bagdad a également demandé aux pays étrangers de ne traiter qu’avec lui pour toutes ces transactions pétrolières dans le but d’étouffer complètement l’économie de la région kurde. Le président turc avait même ajouté « Voyons par quels canaux et où le Kurdistan irakien vendra son pétrole. Les vannes sont chez nous. Une fois que nous fermons les vannes, ce travail est terminé ».
La Turquie a en effet développé des relations économiques avec cette région d’Irak et représente aujourd’hui le seul accès permettant à Erbil d’exporter 550 000 de ces 600 000 barils de pétrole quotidiens via un oléoduc jusqu’au port de Ceyhan.
La Turquie montre clairement ces derniers jours sa détermination à ne pas autoriser une prise d’indépendance du Kurdistan irakien. Cependant, force est de constater qu’interdire ses exportations de pétrole transitant sur son sol sera une décision lourde de conséquences. En effet, la Turquie possède un certain nombre d’avantages dans cette affaire qu’elle pourrait perdre.
Parmi eux, il y a par exemple les droits touchés sur chaque baril d’or noir transporté. Mais également l’accord signé par le passé avec l’Irak selon lequel la compagnie publique turque Botas s’approvisionne en pétrole irakien via ce même oléoduc. Citons aussi un autre avantage indirect de maintenir ces exportations : les revenus tirés de la vente du pétrole kurde sont déposés dans une banque turque avant d’être retransférés au Kurdistan. Dans la catégorie des intérêts croisés, relevons pour finir le fait que la Turquie ait accordé des prêts au gouvernement kurde ou encore qu’une entreprise turque ait été créée pour se joindre aux sociétés prélevant du pétrole à Ceyhan.
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