Demandez votre fioul !

 

OUI Je peux conserver ma chaudière fioul après 2022 !

Chauffage : l'erreur à ne pas commettre !

En savoir plus

 URGENCE 
Panne du weekend !

Je suis en panne de fioul domestique et on est dimanche...

Voir l'astuce dépannage

Actualités du fioul

[22/11/2024] L'OPEP confirme la baisse de la demande en 2025

[20/11/2024] Tendance Prix du Fioul 20 Novembre 2024 : Stabilité

[18/11/2024] AIE : La demande ralentit fortement

[13/11/2024] Tendance Prix du Fioul 13 Novembre 2024 : Stabilité

[08/11/2024] Réparer une chaudière fioul qui s'est mise en sécurité

[06/11/2024] Tendance Prix du Fioul 6 Novembre 2024 : Hausse

Voir toutes les actualités

>> Toutes les actualités

Regards braqués sur l'OPEP en ce début d'année

Publié le 04/01/2021 14h59

Dès ce lundi, les pays producteurs de l’OPEP et leurs partenaires se réunissent pour discuter de l’avenir de leur accord sur la production, à savoir plus précisément s’ils vont la rehausser ou non le 1^er février prochain. Dans un marché où la demande reste très fragile et l’offre abondante, cette décision sera particulièrement importante et suivie par les analystes dans le sens où elle sera en mesure d’emmener le cours du brut dans un sens ou dans l’autre durant les prochaines heures.

Garder la main sur le marché

Initialement, l’OPEP+ prévoyait de remettre 2 millions de barils par jour sur le marché en 2021. Face aux incertitudes liées à l’évolution de l’épidémie, les membres du cartel avaient finalement opté pour une hausse progressive avec un premier ajout plus restreint de 500 000 barils au 1^er janvier. La question reste maintenant de savoir ce qu’ils comptent prendre comme décision pour la prochaine échéance du 1^er février.

Cette réunion interministérielle qui a désormais lieu tous les mois témoigne de la volonté de l’OPEP de garder son influence sur le marché. Elle démontre également à quel point la situation est préoccupante pour les producteurs qui se contentaient avant la crise de seulement deux sommets par an. L’objectif de sa nouvelle politique est de « rester attentive aux conditions de marché » pour retrouver le plus vite possible un prix du baril à des niveaux pré-crise.

Une demande imprévisible

Bien malin qui pourrait à ce jour prévoir avec ou plus moins d’exactitude l’évolution de la demande en brut. L’optimisme qui régnait à l’annonce des campagnes de vaccination a désormais laissé sa place à l’incertitude face à leur déploiement plus long et fastidieux que prévu. Dans son dernier rapport mensuel, l’OPEP a d’ailleurs revu à la baisse le rebond de la demande face à ces incertitudes mais aussi par rapport aux effets structurels du Covid-19 sur le comportement des consommateurs.

Alors que l’OPEP tente de rééquilibrer le marché, l’offre en dehors de l’organisation demeure élevée, en particulier les Etats-Unis avec environ 11 millions de barils par jour et la Libye qui fait partie de l’OPEP mais qui est exemptée de restrictions et qui a toutefois doublée sa production au mois de novembre suite à un cessez-le-feu dans le pays.