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Actualités du fioul
Prix du fioul : vers une fin d'année plafonnée ?
Publié le 03/12/2021 15h20
Ces derniers jours étaient une parfaite illustration du caractère instable du marché du pétrole. Après avoir lourdement chutés vendredi dernier avec l’annonce du variant Omicron, les cours sont entrés dans une montagne russe avec la dernière réunion mensuelle des producteurs de l’OPEP+. Leur décision a pris la plupart des analystes à contrepied et pourrait représenter une pause – au moins à court terme – dans la hausse des prix.
Les Etats-Unis rassurés
Suite à la menace que fait planer le nouveau variant sur la demande ainsi qu’à l’utilisation des réserves stratégiques par plusieurs pays, tout le monde ou presque s’attendait à une pause dans la hausse planifiée des extractions de l’OPEP+. Finalement, ses membres ont décidé de maintenir en janvier les 400 000 barils par jour supplémentaires qui étaient prévus.
Les Etats-Unis ont récemment eu recours à leurs réserves car l’organisation faisait la sourde oreille aux différents appels lancés par le président américain pour ouvrir davantage leurs vannes. Cette décision a donc été félicitée par Washington qui voit là l’opportunité de faciliter la reprise économique. Dans le pays de l’Oncle Sam, le baril de brut avait atteint son plus haut en 7 ans fin octobre.
Une situation qui demeure très incertaine
La Russie, qui emmène les alliés producteurs de l’OPEP, indique à travers son vice-Premier ministre que le marché est pour le moment équilibré et que la demande est en train de se rétablir. Il a toutefois avoué qu’il y avait toujours beaucoup d’incertitudes par rapport à l’impact potentiel du variant Omicron.
Pour certains analystes qui saluent cette décision, la meilleure option quand on fait face à une situation très indécise est de s’en tenir au plan. Cependant, le groupe a tenu à rappeler qu’il se réservait le droit de revoir cette décision en fonction des développements de la pandémie d’ici la prochaine réunion qui est pour le moment fixée au 4 janvier prochain.
