- Accueil
- Acheter du fioul
- Prix du Fioul
- Groupements
- Actualités
- Autres produits
- Autres services
- Devenir partenaire
- Nous contacter
Demandez votre fioul !
OUI Je peux conserver ma chaudière fioul après 2022 !
Chauffage : l'erreur à ne pas commettre !
En savoir plus
URGENCE
Panne du weekend !
Je suis en panne de fioul domestique et on est dimanche...
Newsletter
Restez informé toute l'année
Actualités du fioul
Plus forte hausse du pétrole depuis 1991 : l'Arabie Saoudite s'est faite attaquée
Publié le 16/09/2019 15h13
Depuis ce matin, c’est le chaos sur le marché pétrolier. Le prix du baril s’est envolé jusqu’à plus de 66 dollars, soit une hausse de 19.5% sur une seule séance, du jamais vu depuis le 14 janvier 1991 et la guerre du Golfe. En effet, ce samedi, de nouvelles attaques de drones revendiquées par les rebelles Houthis ont eu lieu en Arabie Saoudite, mais cette fois-ci contre des installations pétrolières particulièrement importantes. Au final, la production du Royaume a été immédiatement réduite de moitié.
Un retour à la normale qui sera long
Les attaques de ce week-end ont touché l’usine d’Abqaiq et le gisement de Khurais, ce qui a provoqué un trou de 5.7 millions de barils par jour dans la production saoudienne, soit pratiquement la moitié. Le nouveau ministre de l’Energie, le prince Abdel Aziz ben Salmane, a indiqué que le pays aurait recours à ses vastes stocks pour renflouer une partie de la perte. Les Etats-Unis ont par ailleurs mis leurs réserves à disposition également.
Certaines sources proches du dossier ont partagé que le géant Aramco était sur le point de rétablir jusqu’à 40% de la production perdue, soit environ 2.3 millions de barils par jour. Cependant, un retour à la pleine capacité pourrait prendre des semaines au minimum, voire des mois.
Une étincelle dans un champ de poudre
Comme aux mois d’Août et de Mai, ces attaques ont bien été revendiquées par les rebelles yéménites Houthis, historiquement soutenus par le principal ennemi de l’Arabie Saoudite dans la région : l’Iran. Le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, a immédiatement accusé l’Iran précisant qu’il n’y avait aucune preuve que l’attaque sans précédent contre l’approvisionnement énergétique mondial soit venue du Yémen.
De son côté, Téhéran réfute ces accusations et les qualifie d’insensées et d’incompréhensibles. Pour l’Iran, il s’agit d’une tactique des Etats-Unis pour justifier une intervention militaire future. Les craintes d’un conflit au Moyen-Orient, qui avaient tendance à se tasser après différentes attaques contre des pétroliers imputées à l’Iran ces derniers mois, se sont vues immédiatement ravivées.
