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Actualités du fioul
OPEP : prévisions 2022-2023 pour la demande mondiale
Publié le 15/07/2022 14h53
L’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole vient de publier ce mardi son dernier rapport mensuel dans lequel elle revient sur l’état du marché ainsi que ses prévisions. Cette fois-ci elle s’est attardée sur la croissance de la demande mondiale cette année et l’année prochaine qu’elle voit continuer à progresser mais à un rythme moins soutenu que précédemment. D’après elle toutefois, la consommation restera solide notamment grâce au moindre impact de la pandémie et un retour de la croissance économique.
Retour à un niveau pré-pandémie
Dans son rapport, l’OPEP s’attend à une hausse moindre de 2.7 millions de barils par jour (mbj) pour la demande mondiale d’or noir en 2023. Pour cette année cependant, elle n’a pas modifié sa prévision d’une augmentation de 3.36 mbj. La consommation avait chuté depuis 2020 du fait de la crise sanitaire mais devrait cette année dépasser son niveau de 2019 même si la flambée des prix et les reconfinements chinois récents viendront tirer cette croissance vers le bas.
En ce qui concerne 2023, l’organisation juge que si nous connaissons une croissance économique mondiale saine, une amélioration de la situation géopolitique ainsi qu’une diminution de la pandémie en Chine, les chiffres de consommation de brut devraient s’en retrouver boostés.
Un scénario irréaliste ?
Comme vous l’avez remarqué, toutes ces estimations pour l’année prochaine se basent sur un alignement de bonnes nouvelles. A savoir : une résolution de la guerre en Ukraine, des conséquences limitées de l’inflation et une absence de récession. Pour beaucoup, ce scénario semble tout de même peu probable.
De leur côté, l’OPEP et ses alliés (dont la Russie) essaient d’augmenter graduellement leur production après l’avoir fortement limitée depuis le début de la crise. Malgré tout, ils n’arrivent pas à approcher les quotas qu’ils se sont fixés depuis des mois à cause entre autres du manque d’investissements ces dernières années. En juin par exemple, la production totale du groupe n’a augmenté que de 234 000 bpj au lieu des 648 000 prévus.
