- Accueil
- Acheter du fioul
- Prix du Fioul
- Groupements
- Actualités
- Autres produits
- Autres services
- Devenir partenaire
- Nous contacter
FerméDemandez votre fioul !
OUI Je peux conserver ma chaudière fioul après 2022 !
Chauffage : l'erreur à ne pas commettre !
En savoir plusNewsletter
Restez informé toute l'année
Actualités du fioul
OPEP : La demande de brut ralentit en 2025
Publié le 20/12/2024 14h31
L’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) a récemment publié son rapport mensuel sur l’état du marché de l’or noir en ce qui concerne cette année et celle à venir. Le groupe entrevoit toujours une croissance de la demande mais moins importante qu’anticipée lors de ses précédentes estimations le mois dernier.
La Chine comme cheffe de file
L’OPEP anticipe une consommation mondiale de pétrole atteignant 103,82 millions de barils par jour (mb/j) en 2024, en hausse par rapport aux 102,21 mb/j de 2023, et 105,27 mb/j en 2025. Par rapport aux prévisions de novembre, les estimations pour 2024 ont été légèrement abaissées de 210 000 barils par jour, en raison de révisions des données pour les trois premiers trimestres de l’année. La croissance annuelle de la demande, prévue à 1,6 million de barils par jour, reste néanmoins importante, portée par l’évolution des économies émergentes.
La progression de la demande en pétrole provient majoritairement des pays hors OCDE, notamment la Chine, l’Inde et d’autres nations en développement, où une croissance économique soutenue alimente cette hausse. Dans les pays de l’OCDE, la demande devrait être tirée par le continent américain avec un soutien modéré de l’Europe, tandis que la région Asie-Pacifique affiche des perspectives plus faibles.
2025 : incertitudes géopolitiques
Pour 2025, la croissance de la demande mondiale de pétrole a été revue à la baisse, atteignant 1,45 mb/j, soit 90 000 barils de moins que les prévisions de novembre. Malgré les efforts de l’OPEP+ pour stabiliser les marchés en reconduisant leurs réductions de production et en ajustant leur calendrier, l’impact de ces annonces est resté limité. En revanche, les incertitudes géopolitiques liées à la chute de Bachar al-Assad en Syrie, bien que le pays ne soit pas stratégique pour la production pétrolière, ont ravivé les craintes concernant l’approvisionnement régional et contribué à la récente volatilité des cours.
