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Actualités du fioul
Les groupes pétroliers voient vert au 1er trimestre
Publié le 03/05/2021 14h49
Pour les grands groupes pétroliers, la semaine dernière était le bilan de résultats du premier trimestre 2021. Après des pertes record en 2020 causées par l’effondrement du prix du baril, les majors pétrolières semblent toutes conclure ce début d’année dans le vert. La remontée des cours suite à l’allègement des mesures de restrictions ainsi que le déploiement des campagnes de vaccination font que la demande en or noir semble reprendre des couleurs.
Le soupir de soulagement des géants
Ces derniers mois le cours du pétrole a bien progressé : le baril de Brent de la mer du Nord a terminé le trimestre avec une moyenne de 61.1 dollars contre 50.1 dollars à la même période l’année passée et seulement 44.2 dollars au dernier trimestre 2020. Ce rebond plus que bienvenu aura permis par exemple à BP d’engranger 4.7 milliards de bénéfices, 5.7 milliards à Shell ou encore 3.3 milliards à Total.
Non seulement la hausse des cours aura fait du bien mais ces résultats sont également le fruit de réductions des coûts qui sont malheureusement passés par des licenciements massifs et la baisse drastique des investissements. Cependant, la situation catastrophique en 2020 l’exigeait puisque les 5 plus grandes compagnies au monde que sont BP, Chevron, ExxonMobil, Shell et Total avaient cumulé 77 milliards de dollars de pertes.
Et maintenant la suite
Le pire étant derrière eux, les acteurs du monde pétrolier se tournent désormais vers l’avenir. Grâce au rebond des cours, les américains ExxonMobil et Chevron ont pu compenser leurs difficultés dans le secteur du raffinage où les marges restent sous leur moyenne des 10 dernières années à cause de l’offre trop importante et des stocks qui restent élevés. Ils avaient par ailleurs perdu de l’argent suite à la vague de froid du mois de février dans le sud des Etats-Unis.
Ils n’ont cependant pas prévu pour le moment d’investir davantage et préfèrent renflouer les caisses. De plus, contrairement à leurs homologues européennes, ils ne comptent pas miser tout de suite sur les énergies renouvelables malgré la pression d’actionnaires activistes. ExxonMobil préfère par exemple se concentrer sur des activités adjacentes comme la capture du carbone.
