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Actualités du fioul
Les Etats-Unis veulent mettre la pression à l'OPEP+
Publié le 18/07/2022 15h23
Vendredi, le président américain Joe Biden faisait sa première tournée officielle au Moyen-Orient. Sa première escale était en Arabie Saoudite, où il essaya de convaincre le premier exportateur mondial de brut de produire davantage afin de faire baisser les cours. Cela dit, un responsable à préciser que les Etats-Unis ne s’attendaient pas à ce que l’Arabie Saoudite augmente immédiatement sa production et surveilleront plutôt la prochaine réunion de l’OPEP+ le 3 août.
Aucune décision unilatérale
Ce voyage de Joe Biden a pour objectif de redéfinir les relations avec le royaume et discuter de sujets comme l’approvisionnement en énergie notamment mais aussi des droits de l’Homme et de la coopération en matière de sécurité. Concentrer ses efforts sur l’Arabie Saoudite n’est pas anodin. En effet, elle détient (avec les Emirats Arabes Unis) la plus grande partie des capacités de l’OPEP.
Elle a néanmoins été très claire : aucune décision unilatérale en dehors du cadre de l’organisation. Le ministre saoudien de l’Energie Abdelaziz ben Salmane a souvent mis en avant le caractère vital de la cohésion au sein de l’OPEP+, y compris le rôle central qu’y occupe la Russie.
Aucun signe de percée
Suite à son entretien avec le prince héritier et d’autres dirigeants saoudiens, il n’y a pas eu de signe de percée imminente dans les efforts d’inciter les Etats du Golfe à extraire davantage. Joe Biden a déclaré : « Je fais tout ce que je peux pour augmenter l’offre de pétrole mais les résultats ne seront pas visibles avant deux semaines ». Son conseiller en sécurité nationale a lui aussi tempéré les attentes en réaffirmant que toute action serait menée dans le cadre de l’OPEP+.
Le cartel avait décidé le mois dernier d’une hausse de ses objectifs de production de 648 000 barils par jour au mois d’août. Ce faisant, il a mis fin aux réductions record décidées au plus fort de la crise sanitaire pour parer à l’effondrement de la demande. Cependant, dans la pratique, les pays membres producteurs sont très loin d’honorer leurs quotas. Les regards sont désormais tournés vers la prochaine réunion le 3 août.
