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Les Etats-Unis cherchent de l'aide pour faire baisser les prix

Publié le 19/11/2021 14h59

Depuis la hausse du prix du baril et le refus des membres de l’OPEP d’accélérer les extractions pour rétablir un certain équilibre entre l’offre et la demande, les Etats-Unis continuent à évaluer leurs options et commencent à démarcher d’autres pays en vue d’une potentielle action conjointe. L’administration Biden a ainsi sollicité ces derniers jours certains des plus grands consommateurs d’or noir comme la Chine, l’Inde, le Japon ou encore la Corée du Sud afin qu’ils envisagent eux aussi de puiser dans leurs réserves.

Faire pression sur l’OPEP

Le président américain est actuellement dans une mauvaise position alors que son pays souffre de la plus forte inflation de ces 30 dernières années et d’une hausse importante des prix à la pompe ainsi que d’autres biens de consommation. Ses différents appels pour inciter l’OPEP à augmenter sa production sont par ailleurs restés sourds.

L’objectif est désormais d’essayer de rallier d’autres pays grands consommateurs de pétrole à sa cause et ainsi envoyer un message au cartel. Ces dernières semaines, Joe Biden et ses principaux conseillers se sont donc entretenus avec certains de leurs alliés comme le Japon, la Corée du Sud mais aussi avec la Chine et l’Inde.

Des négociations difficiles

D’après certaines sources, les discussions semblent néanmoins compliquées jusqu’ici. Un représentant japonais du ministère de l’Industrie a bien confirmé la demande des Etats-Unis mais en précisant que leur loi interdisait de recourir aux réserves de pétrole dans le but de baisser les prix. En Corée du Sud, un responsable a également indiqué qu’ils ne pouvaient pas débloquer les réserves pour influer sur les prix mais plutôt en cas de déséquilibre dans l’approvisionnement.

Une source américaine ayant travaillé sur le dossier précise que les Etats-Unis devraient sortir au minimum 20 millions de barils de pétrole des réserves pour qu’un impact puisse se faire sentir sur les cours. La Maison Blanche n’a pas voulu commenter et plusieurs personnes proches du dossier ont prévenu que les négociations n’ont pas été finalisées et qu’aucune décision n’a été actée à présent.