- Accueil
- Acheter du fioul
- Prix du Fioul
- Groupements
- Actualités
- Autres produits
- Autres services
- Devenir partenaire
- Nous contacter
Demandez votre fioul !
OUI Je peux conserver ma chaudière fioul après 2022 !
Chauffage : l'erreur à ne pas commettre !
En savoir plus
URGENCE
Panne du weekend !
Je suis en panne de fioul domestique et on est dimanche...
Newsletter
Restez informé toute l'année
Actualités du fioul
Le ton monte entre l'Iran et les Européens
Publié le 29/07/2019 15h05
Ce dimanche, avant une réunion autour du nucléaire iranien, Téhéran prévenait les différents pays européens concernés par l’accord de 2015 de manière ferme contre toute tentative d’empêcher ses exportations de pétrole. L’Iran faisait ici allusion à la saisie début juillet d’un de ses cargos pétroliers au large de Gibraltar par les britanniques, le soupçonnant d’aller livrer du pétrole en Syrie ainsi qu’à la volonté du Royaume-Uni d’engager des forces de protection dans le détroit d’Ormuz.
L’accord sur le nucléaire se délite
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères rappelait juste avant la réunion à Vienne que « les pays membres du JCPOA (l’accord) ne doivent créer aucun obstacle d’aucune sorte à la façon dont l’Iran exporte son pétrole ». En effet, ce dernier ainsi que la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Russie et la Chine se réunissaient dans la capitale autrichienne afin d’essayer de préserver cet accord qui a pour but d’encadrer le programme nucléaire iranien.
Datant de 2015 sous l’administration Obama, ce véritable succès de la diplomatie internationale a commencé à prendre l’eau en 2018 quand le président Trump a décidé d’en sortir de manière unilatérale puis d’imposer à l’Iran d’importantes sanctions économiques. Pour tenter de contourner ces sanctions et notamment continuer à exporter son pétrole, l’Iran a commencé début juillet à se désengager de l’accord et a menacé les pays européens de poursuivre dans cette voie s’ils ne l’aidaient pas.
La tension monte d’un cran
Un porte-parole iranien a qualifié de « provocateur » l’appel des anglais à constituer une mission navale européenne dans le Golfe Persique. Pour lui, il s’agit d’un « message hostile et provocateur qui va accentuer les tensions ». Selon l’Iran, la sécurité dans cette zone doit être assurée par les pays locaux uniquement.
En ce qui concerne l’accord, aucune avancée n’est réellement attendue avant une rencontre plus officielle entre ministres pour laquelle aucune date n’a été fixée au jour d’aujourd’hui. Pour le moment, seuls les directeurs politiques essaient de discuter et ce, 1 mois après une réunion similaire qui n’avait rien donné. Pour un diplomate européen interrogé par l’AFP, « il est impératif de parler aux iraniens après les violations avérées de leurs engagements ».
