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Actualités du fioul
Le sommet de l'OPEP reporté par manque d'accord entre ses membres
Publié le 02/07/2021 17h22
Comme chaque mois désormais, les membres de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole ainsi que leurs alliés se sont réunis pour décider des nouveaux quotas de production à respecter à partir du mois d’Août. Leur objectif : équilibrer l’offre et la demande de pétrole sur le marché mondial. Cette fois-ci cependant, les discussions qui avaient lieu hier ont dû être reportées et reprendre aujourd’hui à cause d’une absence de consensus au sein du groupe.
A la recherche du terrain d’entente
Le cartel de l’OPEP compte 13 membres officiels et 10 alliés emmenés par la Russie. L’alliance créée en 2016 se réunit tous les mois depuis le début de la crise du Covid pour adapter sa production en fonction de l’état du marché. La dernière réunion en date qui a eu lieu jeudi a dû être ajournée, les pays producteurs préférant la reprendre aujourd’hui pour essayer de mettre tout le monde d’accord.
Alors que le sommet du mois dernier avait été bouclé en un temps record (environ 2h), ce type de report n’est cependant pas si exceptionnel que ça. Il y en avait déjà eu par exemple cette année au mois de janvier avec un accord trouvé dès le lendemain. En attendant, le prix du baril n’a pas réagi outre mesure à cette annonce.
Une équation à plusieurs inconnues
Le groupe devait notamment statuer sur sa production du mois d’Août mais il a devant lui une équation complexe. D’un côté, il y a une certaine reprise de la demande qui leur permet de faire preuve d’optimisme mais de l’autre, les prix déjà assez élevés (au plus haut depuis 2 ans et demi, +50% depuis le début d’année) entrainent le mécontentement de certains gros clients comme l’Inde.
L’équilibre entre offre et demande reste précaire et soumis à des vents contraires. En ce moment, la propagation du variant Delta oblige certains pays à se reconfiner et entame donc le volume de la demande. A plus longue échéance, un retour de la production iranienne pourrait perturber l’offre. Au final, la décision de l’OPEP reste bien incertaine sur la marche à suivre pour les prochains mois.
