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Actualités du fioul
Le siège de BP bloqué par Greenpeace
Publié le 10/02/2020 14h56
Il y a quelques jours, le siège social du géant pétrolier BP situé à Londres était boqué par une centaine de militants de l’ONG Greenpeace. Ces derniers souhaitaient exprimer leur mécontentement face à l’arrivée du nouveau directeur général en condamnant les accès à l’aide de panneaux solaires et de barils de pétrole.
Davantage d’efforts pour le climat
Avec cette opération, Greenpeace souhaitait mettre la pression sur le nouveau directeur général du groupe, Bernard Looney, pour qui c’était le premier jour. Leur principale revendication était que BP fasse plus d’efforts en faveur du climat puisque l’entreprise tire d’importants bénéfices de l’exploitation des énergies fossiles. Pour cela, une centaine de militants s’étaient rassemblés à 03h00 du matin pour bloquer les accès à l’aide de 500 panneaux solaires et des barils de pétrole souillés.
Suite à cette manifestation, BP a été contraint de fermer temporairement son siège londonien par mesure de précaution. Mr Looney, qui n’était pas présent sur les lieux à ce moment-là car en déplacement en Allemagne, a indiqué comprendre la frustration et la colère des manifestants. Selon le groupe, celui-ci partage leur profonde inquiétude sur le changement climatique et dévoilera ses ambitions en termes de faibles émissions carbone dans les jours qui viennent.
BP, dans le collimateur des ONG
En effet, Greenpeace précise que BP a produit davantage d’émissions durant les 50 dernières années que n’importe quelle autre entreprise en Europe. Par ailleurs, selon l’ONG, c’est la major pétrolière qui dépense le plus en lobbying contre les lois sur le climat. Un des militants présents ce jour-là précisait que le nouveau directeur devait accepter que si BP voulait continuer à exister au XXIème siècle, alors ils devaient se convertir à 100% dans l’énergie renouvelable.
La multinationale britannique est régulièrement la cible d’actions de la part des mouvements écologistes qui, parfois, vont jusqu’à interrompre des assemblées générales d’actionnaires ou à lancer des actions en justice contre nombre de projets polluants pour la planète. Dernièrement, Greenpeace a lancé une procédure de justice pour contester la légalité d’un permis de forage accordé par le gouvernement au large de l’Ecosse.
