- Accueil
- Acheter du fioul
- Prix du Fioul
- Groupements
- Actualités
- Autres produits
- Autres services
- Devenir partenaire
- Nous contacter
Demandez votre fioul !
OUI Je peux conserver ma chaudière fioul après 2022 !
Chauffage : l'erreur à ne pas commettre !
En savoir plus
URGENCE
Panne du weekend !
Je suis en panne de fioul domestique et on est dimanche...
Newsletter
Restez informé toute l'année
Actualités du fioul
Le rêve pétrolier peut reprendre pour le Ghana
Publié le 13/11/2017 15h09
Après 3 ans d’arrêt suite à un conflit avec son voisin ivoirien, le Ghana peut enfin reprendre sa production de pétrole et espérer remettre le pays sur pieds. Depuis 2010, celui-ci produisait de l’or noir en masse suite à la découverte d’importants gisements offshore considérés comme étant les plus grands découverts en Afrique de l’Ouest ces 10 dernières années. Cette miraculeuse trouvaille a directement profité au pays et à sa croissance le faisant passer au rang d’économie émergente et suscitant la curiosité de nombreux investisseurs internationaux.
Seulement, tout pris fin en 2014 pour le Ghana quand la Côte d’Ivoire l’accusa d’empiéter sur ses eaux territoriales. Suite à plusieurs vaines tentatives de régler le problème à l’amiable, l’affaire fut envoyée devant le TIDM (Tribunal International du Droit de la Mer). Fort heureusement pour le Ghana, le tribunal a fini par juger qu’il n’avait pas violé la souveraineté ivoirienne, l’autorisant ainsi à reprendre la production.
Le Ghana espère en tirer des milliards de dollars
D’après l’opérateur de ces gisements, Tullow Oil, la production de pétrole des champs Twenboa, Enyenra et Ntomme qui se trouvent à la frontière entre les 2 pays serait d’environ 50 000 barils par jour pour le moment et ce jusqu’à la fin de l’année. Avec cette reprise d’activités, il compte la faire grimper jusque 80 000 barils par jour en profitant de la mise en service de nouveaux puits de forage dans les deux prochaines années. Le bassin de Tano, qui abrite ces 3 champs, contiendrait des réserves estimées entre 3 et 4 milliards de barils.
Selon les dires de certains économistes, au prix actuel de 55 dollars le baril d’or noir, ces gisements devraient être en mesure de rapporter jusqu’à 165 milliards de dollars au Ghana. Sans compter que cette région du golfe de Guinée a la réputation d’être riche en gaz et en pétrole. Ces estimations ne sont donc que des minimas, il y a certainement davantage de pétrole à découvrir.
Est-ce suffisant pour remettre le pays sur pieds ?
Si l’on prend un peu de recul, la production ghanéenne reste marginale face aux ténors africains que sont le Nigéria et l’Angola avec leur 1.5 million de barils produits chaque jour. Toujours d’après les économistes, ces milliards de dollars tirés de l’exploitation pétrolière ne seront cependant pas forcément assez pour redresser l’économie du pays.
Depuis 2011, celle-ci a certes repris des couleurs avec parfois des taux de croissance dépassant les 14% mais elle a également bien ralenti avec l’apparition de l’inflation et de la dette publique. Pour aider le Ghana, le FMI (Fonds Monétaire International) lui a prêté 918 millions de dollars sous conditions de resserrer le budget, de consolider les finances publiques et de rabaisser l’inflation à des niveaux plus acceptables. Selon la Banque Africaine de Développement, la croissance devrait être de 7.1% cette année et 8.0% en 2018.
