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Actualités du fioul
Le pétrole russe dans la ligne de mire de l'UE
Publié le 21/03/2022 15h51
En ce moment même, les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne sont réunis à Bruxelles pour se mettre d’accord sur une 5ème salve de sanctions contre la Russie. Cependant, cette fois-ci est un peu différente puisque c’est la première fois que la question du secteur pétrolier russe sera sérieusement mise sur la table. Les discussions risquent de ne pas être simples puisque deux camps s’affrontent clairement à ce sujet. L’impact de telles sanctions pourrait être catastrophique.
Un sujet sensible qui divise
Ce nouveau train de sanctions européennes discuté actuellement devrait concerner un allongement de la « liste noire » qui recense les personnalités et entreprises dont les avoirs sont gelés. En plus de ça, il semble inévitable de commencer à parler du secteur de l’énergie, en particulier du pétrole qui est la principale source de recettes pour la Russie. C’est en tout cas l’avis des ministres irlandais et lituanien.
Toutefois, l’Allemagne n’est pas aussi convaincue par une telle démarche et prévient contre une décision trop rapide qui pourrait faire flamber d’autant plus les prix de l’énergie en Europe. Pour la France, Emmanuel Macron a déclaré lors du sommet européen à Versailles que les 27 n’hésiteraient pas à prendre des sanctions massives supplémentaires. Selon lui, rien n’est interdit ni tabou.
La Russie intensifie la pression
Pendant ce temps, toutes les sanctions depuis le début de l’invasion n’ont pas empêché la Russie d’avancer et de dérouler son plan. La crise continue et s’aggrave à Marioupol, le port au sud-est de l’Ukraine qui est pris en état de siège par l’armée russe. Cette situation ajoute encore un peu plus de pression sur les dirigeants européens. Le Kremlin a d’ailleurs déjà prévenu ce matin qu’un embargo sur son pétrole épargnerait les Etats-Unis mais pénaliserait énormément les européens.
