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Actualités du fioul
Le pétrole en Amazonie financé par les grandes banques suisses
Publié le 12/07/2021 14h39
Il y a quelques jours, certaines ONG de défense de l’environnement comme Stand.earth et Amazon Watch ont publié un rapport dans lequel elles pointent du doigt les deux plus importants groupes bancaires en suisse : UBS et Crédit Suisse. Elles y expliquent que malgré leurs engagements sur la durabilité et la gestion des risques, ces banques continuent à financer et à investir dans l’industrie pétrolière qui a lieu dans la forêt amazonienne.
Une participation à la destruction de l’Amazonie
L’une des principales auteures du rapport, Angeline Robertson, précise que « les politiques de responsabilité environnementale, sociale et de bonne gouvernance (ESG) des banques ne gèrent pas correctement les risques, ne sont pas assez solides pour éviter la destruction de l'Amazonie et ne répondent pas au besoin urgent d'arrêter l'expansion des combustibles fossiles à l'échelle mondiale ».
UBS et Crédit Suisse disposent par exemple de centaines de millions de dollars d’obligations émises pour le compte de PetroAmazonas, l’unité d’exploration pétrolière de la compagnie pétrolière nationale équatorienne, PetroEcuador. Par ailleurs, ces deux groupes financent des négociants en pétrole problématiques via des facilités de crédit renouvelables.
Certains défauts méthodologiques ?
Interrogé, USB dit n’avoir reçu qu’une version préliminaire du rapport et qu’il présenterait certains défauts méthodologiques. Le groupe a toutefois tenu à rappeler qu’il s’engageait à respecter les normes environnementales et sociales les plus élevées et a réfuté le fait qu’il participait à des transactions dont l’origine du pétrole était associée à des violations de ces normes.
Crédit Suisse, quant à lui, indique s’engager à lutter contre le changement climatique, à protéger la biodiversité et à respecter les droits de l’homme. La banque helvétique précise qu’elle réexamine et adapte régulièrement ses instructions à des secteurs comme les restrictions supplémentaires qu’elle vient d’introduire concernant le financement des énergies fossiles.
