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Actualités du fioul
Le Venezuela dénonce la crise énergétique et propose son aide
Publié le 16/09/2022 14h14
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a réitéré sa proposition d’aide ce mercredi lors de la venue du secrétaire général de l’OPEP à Caracas. Il a notamment dénoncé la crise énergétique que nous traversons et qui a été provoquée selon lui par des sanctions « irrationnelles » de l’Occident contre la Russie suite à son invasion de l’Ukraine. Aujourd’hui, son pays est prêt à approvisionner le marché mondial en pétrole et en gaz afin de rétablir l’équilibre entre l’offre et la demande.
Retour de la production vénézuélienne
Le président Maduro a déclaré officiellement que « le Venezuela est prêt et disposé à remplir son rôle et à approvisionner, de manière stable et sûre, le marché du pétrole et du gaz dont l'économie mondiale a besoin ». Il a également affirmé avoir redressé l’industrie pétrolière du pays à environ 700 000 barils par jour (contre 3.2 millions en 2002) après que celle-ci ait connu un niveau historiquement bas ces dernières années par manque d’investissement et d’entretien.
Pour rappel, les Etats-Unis avaient mis en place en 2019 un certain nombre de sanctions envers Caracas. Parmi elles, un embargo total sur son pétrole suite à la réélection en 2018 de Nicolas Maduro pour un second mandat avec un scrutin particulier boycotté par l’opposition. Plus récemment, l’administration Biden a décidé d’un assouplissement limité de ces sanctions pour permettre d’envoyer du brut en Europe.
Appel à projets
Dans son intervention, Nicolas Maduro a déploré la crise énergétique provoquée par les sanctions irrationnelles, injustifiées et illogiques des occidentaux envers la Russie. Il a par ailleurs appelé à un prix juste et équilibré de 100 dollars le baril de brut tout en réitérant sa proposition aux grandes compagnies pétrolières du monde entier à venir travailler au Venezuela.
Le pays serait apte à augmenter la production de manière progressive et accélérée ainsi qu’à étendre la production de produits raffinés. Il a bien insisté sur le fait qu’il y avait 50 projets gaziers de premier ordre disponibles, avec des études sismiques réalisées et toutes les garanties légales pour les investisseurs internationaux. De son côté, le secrétaire général de l’OPEP a déclaré que l’organisation était confrontée aux défis les plus sérieux et critiques depuis sa création il y a 62 ans.
