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Actualités du fioul
Publié le 25/08/2017 15h16
La mer du Nord, terrain de jeu des compagnies pétrolières depuis une cinquantaine d’années, fait reparler d’elle en ce moment malgré une mauvaise presse ces dernières années. En effet, cette semaine Total a annoncé avoir racheté le danois Maersk Oil pour 7.45 milliards de dollars afin de renforcer ses positions dans cette zone. Depuis l’effondrement des cours du pétrole il y a maintenant 3 ans, la mer du Nord a pourtant tendance à être délaissée par les grands groupes, obligés de revoir leurs stratégies économiques. Total se place donc plutôt à contre-courant avec cette décision, voyons pourquoi dans cet article.
Cela fait un certain temps que la mer du Nord est vue comme étant sur le déclin. Les coûts d’exploitation sont plus chers, les premiers champs découverts et exploités commencent à s’épuiser, les infrastructures vieillissent également et leur démantèlement coûtera beaucoup aux compagnies.
La chute du prix de l’or noir en 2014 a été dévastatrice pour les acteurs du marché. Ils ont été contraints de réagir vite pour ne pas sombrer à coup de restructurations, suppressions d’emplois, revente d’actifs, etc.
Par exemple, l’entreprise anglaise Wood Group a révélé avoir diminué le nombre de ses employés de 34% depuis le début 2015. Shell a revendu en Janvier plus de la moitié de sa production en mer du Nord à la société Chrysaor pour 3.8 milliards de dollars. Les plus petits acteurs étant prêts à faire fonctionner les plateformes à moindre coût.
Total, à l’inverse, déjà bien implanté dans la mer du Nord, va devenir suite à son rachat de Maersk Oil le deuxième plus gros acteur de la zone derrière le norvégien Statoil. Il consolide ainsi sa présence au Royaume-Uni, en Norvège et au Danemark grâce à l’activité du danois qui s’y concentre à 80%.
Alors pourquoi investir là-bas si tout y semble plus compliqué et plus cher qu’ailleurs ? Tout simplement car la mer du Nord connait une révolution ces dernières années, notamment avec des coûts de fonctionnement qui ont chuté à des niveaux plus compétitifs, une exploitation plus efficace des plateformes et une production en hausse. Elle a en effet dû s’adapter à un nouveau marché durable et même si elle n’est pas à proprement parler redevenue une « mine d’or », elle a regagné un certain niveau de confiance.
Bien que les premiers champs d’exploitation commencent à se tarir, dans le même temps sont découverts de nouveaux méga-champs très prometteurs. Parmi ceux-ci, il y a le gisement Johan Sverdrup au large de la Norvège qui possède des réserves comprenant entre 2 et 3 milliards de barils et qui devrait entrer en exploitation fin 2019. Grâce à son dernier rachat, Total obtient d’ailleurs 8.4% de parts dans ce projet.
Son PDG, Patrick Pouyanné, qualifie la mer du Nord de zone très prolifique où il y a eu de grosses découvertes. En effet, depuis les années 60, la zone a vu le jour de plus de 4000 puits de forage qui ont produits au moins 45 milliards de barils. D’après certains experts, il resterait encore entre 20 et 30 milliards à exploiter. De quoi tenir encore quelques dizaines d’années et assurer des revenus confortables aux compagnies pétrolières.
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