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Actualités du fioul
La demande revient selon l'OPEP et l'AIE
Publié le 16/04/2021 15h15
Cette semaine, l’OPEP ainsi que l’AIE ont rendu leurs rapports mensuels sur l’évolution du marché du pétrole. Leurs conclusions se veulent plutôt optimistes quant à un retour de la demande mondiale de pétrole. Les facteurs positifs mis en avant sont le déploiement des vaccins malgré un rebond des cas dans certains pays importants, la diminution des stocks accumulés depuis le début de la crise et un regain de l’économie mondiale.
Des fondamentaux solides
L’Agence Internationale de l’Energie, dont le siège est basé à Paris, se montre plutôt optimiste dans l’ensemble mais souligne tout de même qu’il faut rester vigilant aux nouvelles vagues d’épidémie qui pourraient mettre un coup d’arrêt à la dynamique positive actuelle. Elle estime qu’un retour à l’équilibre entre l’offre et la demande pourrait avoir lieu au cours du second semestre 2021 et que les producteurs pourraient même avoir à augmenter leur production de 2 millions de barils par jour.
L’organisation met également en avant la souplesse du recalibrage mensuel de l’offre de l’OPEP et de ses alliés qui va leur permettre de s’adapter aux conditions du marché, que le virus continue à se propager ou non. Selon elle, ces réunions mensuelles assurent une flexibilité permettant d’augmenter ou de baisser rapidement l’offre du groupe dans le cas où la reprise ne se maintiendrait pas.
Un rebond économique plus important que prévu
Déjà revues à la hausse au mois de mars, les prévisions par l’OPEP concernant la demande de brut mondial ont à nouveau été révisées en progression ce mois-ci. Au total, ce sont 96.5 mb/j qui sont attendus cette année après avoir plongé à 90.5 mbj en 2020 suite à la crise. Le rapport du cartel indique un rebond économique porté par les programmes de relance, un assouplissement des restrictions et une accélération du déploiement des vaccins.
Face à cette situation, les pays membres de l’OPEP et leurs alliés ont décidé au début du mois d’alléger leurs coupes de production. En mars, les extractions du groupe avaient progressé de seulement 0.2 mbj pour un total de 25.042 mbj. Cette hausse venait surtout de l’Iran qui s’éloigne peu à peu de ses quotas et qui se trouve actuellement en pleine négociation à Vienne pour tenter de sauver leur accord sur le nucléaire signé en 2015.
