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Actualités du fioul
La Russie soutient l'Iran face aux Etats-Unis
Publié le 29/04/2019 15h36
Depuis la semaine dernière, l’annonce de Donald Trump mettant fin aux exemptions accordées aux 8 pays important toujours du pétrole iranien continue de bousculer le marché international. Vendredi dernier, le cours du brut a totalement décroché quand le président américain a affirmé avoir déjà le soutien de plusieurs pays membres de l’OPEP afin de compenser la perte engendrée par sa décision de réduire à zéro les exportations iraniennes. Ce week-end cependant, Vladimir Poutine a témoigné de son soutien à l’Iran et a indiqué que pour sa part qu’il n’augmenterait pas la production russe.
Pas si vite Mr Trump !
Ces derniers jours, le prix de l’or noir a flambé en atteignant pratiquement la barre des 75 dollars le baril, ce qui n’était plus arrivé depuis le mois de novembre. Il est toutefois retombé à son niveau précédent lorsque Donald Trump assura avoir convaincu l’Arabie Saoudite ainsi que d’autres partenaires du golfe de combler le manque iranien. Même si les saoudiens ont immédiatement confirmé ces propos, ils ont néanmoins précisé qu’ils n’augmenteraient pas leur production tout de suite.
En visite à Pékin pour un sommet, le président russe Vladimir Poutine a lui aussi indiqué qu’il ne ferait rien dans l’immédiat : "Nous produisons actuellement 11,5 millions de barils de pétrole par jour. Et nous pouvons en produire davantage. Nous avons un potentiel colossal. Mais nous avons un accord avec l'OPEP prévoyant de maintenir la production à un certain niveau. Et cet accord reste en vigueur jusqu'en juillet".
Le marché reste en suspend
Bien que le chef de l’Etat russe ait tout de même précisé qu’il était prêt à satisfaire les besoins non seulement de la Chine mais de tous ses partenaires dans le monde entier, il a aussi avoué que les restrictions approchant, qu’il n’imaginait pas quelle serait la réaction du marché pétrolier à partir de début mai. Il a ajouté qu’aucun membre de l’OPEP n’avait encore décidé de renoncer aux accords de limitation de la production qui doivent prendre fin au mois de juin.
Pour éviter d’être pris à contrepied comme ce fût le cas au mois de novembre dernier quand les Etats-Unis avaient annoncé des sanctions contre l’Iran avant d’accorder au final 8 exemptions, les membres de l’OPEP veulent probablement attendre quelques temps pour voir comment évolue la situation avant de prendre une décision sur la marche à suivre.
