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Actualités du fioul
La Russie et l'Iran se rapprochent suite aux sanctions
Publié le 25/07/2022 14h39
Depuis le début de la guerre en Ukraine, les pays occidentaux enchainent les sanctions contre la Russie afin de l’affaiblir. Plusieurs mois plus tard, on peut se poser la question de leur efficacité. En effet, les russes viennent de connaître un deuxième trimestre record économiquement et on vient d’apprendre qu’ils se renforcent davantage encore en se rapprochant de l’Iran, lui-même sous le coup de sanctions.
Une coopération long-terme
Après sa rencontre avec Vladimir Poutine mardi, l’ayatollah Ali Khamenei aurait déclaré dans un communiqué que la coopération à long terme entre l’Iran et la Russie était très profitable aux deux pays et qu’il y avait des accords ainsi que des contrats dans les secteurs pétroliers et gaziers à développer. Le président russe était également à Téhéran pour discuter avec la Turquie à propos du conflit en Syrie, sans compter celui en Ukraine.
Certains sujets précis ont été abordés comme l’exportation des céréales d’Ukraine par la mer Noire ou la question du terrorisme et de la guerre en Syrie. Le chef d’Etat turc aimerait le soutien de la Russie et de l’Iran pour repousser les mouvements séparatistes kurdes à sa frontière dans le nord-est de la Syrie. La Turquie souhaite créer une zone de sécurité de 30 kilomètres.
Le dossier nucléaire
Bien qu’elle soit membre de l’OTAN, la Turquie a toujours essayé de maintenir le contact avec la Russie et l’Iran en proposant même sa médiation dans le cadre du conflit ukrainien. Des discussions pour relancer l’accord international de 2015 à propos du programme nucléaire iranien et les sanctions y afférant ont certainement été à l’ordre du jour.
A ce sujet, le président américain Biden a signé jeudi un pacte de sécurité avec Israël engageant les Etats-Unis à ne jamais permettre à l’Iran d’acquérir l’arme nucléaire. Samedi, quand il était en Arabie Saoudite, il a même affirmé devant les dirigeants arabes qu’ils ne se détourneraient pas du Moyen-Orient en laissant un vide que pourraient remplir la Chine, la Russie ou l’Iran. Des propos que ce dernier a immédiatement dénoncés comme étant une provocation pure et simple.
