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Actualités du fioul
La Russie et l'Arabie Saoudite veulent rassurer le marché
Publié le 21/12/2020 15h43
Samedi, le ministre russe de l’Energie Alexander Novak et son homologue saoudien Abdelaziz ben Salmane se sont rencontrés pour faire le point sur une année particulièrement difficile pour tout le monde et pour discuter de l’avenir, notamment le prochain sommet de l’OPEP+ début janvier. Lors de cette réunion, ils en ont profité pour afficher leur entente retrouvée et leur espoir en l’avenir pour essayer de rassurer le marché.
Une unité retrouvée
Lors d’une conférence de presse, le ministre saoudien a expliqué que "la charte de coopération de l'OPEP+ les avait rassemblés, avait apporté de bons résultats et que c'était pour cette raison qu'elle devait continuer". De son côté, le vice-Premier ministre russe en a profité pour préciser que son pays avait confirmé une nouvelle fois sa loyauté envers les accords en vigueur et qu’il comptait bien travailler avec l’Arabie Saoudite pour aboutir à un équilibre de la situation sur le marché.
La prochaine réunion interministérielle des pays membres de l’OPEP+ se tiendra toujours en visioconférence le 4 janvier pour la 13ème fois. Ryad et Moscou se reverront également en mars pour un comité de coopération bilatérale. A cette occasion, le ministre saoudien a dit espérer qu’il se tiendrait en personne étant donné que son pays a débuté une grande campagne de vaccination.
Une année difficile
L’Arabie Saoudite et la Russie, les deux poids lourds de l’OPEP+, ont eu des rapports difficiles en 2020. En début d’année, ils s’étaient déclarés une guerre des prix. A l’époque, suite au refus de la Russie de diminuer davantage sa production pour faire face à la pandémie, les saoudiens avaient brutalement augmenté la leur. Il en résultat une dégringolade infernale des cours du brut, atteignant ainsi un plus bas historique en près de 20 ans.
Après plusieurs semaines de négociation, ils s’étaient finalement accordés. Le 3 décembre, tous les membres se sont mis d’accord pour réinjecter sur le marché environ 2 millions de barils par jour de façon progressive, en commençant par 500 000 au mois de janvier.
