- Accueil
- Acheter du fioul
- Prix du Fioul
- Groupements
- Actualités
- Autres produits
- Autres services
- Devenir partenaire
- Nous contacter
FerméDemandez votre fioul !
OUI Je peux conserver ma chaudière fioul après 2022 !
Chauffage : l'erreur à ne pas commettre !
En savoir plusNewsletter
Restez informé toute l'année
Actualités du fioul
La Chine préfère se mettre à l'écart de la Russie
Publié le 08/04/2022 15h05
Jusqu’à présent rangée du côté de la Russie, la Chine commence doucement à faire un pas en arrière par peur de représailles des occidentaux. Les raffineurs chinois ont décidé d’honorer leurs contrats existants mais de ne plus en conclure de nouveaux, bien qu’ils aient accès à des remises substantielles. Pékin leur a en effet demandé la plus grande vigilance alors que les sanctions contre la Russie s’additionnent.
Préserver les apparences
Les grands raffineurs d’Etat Sinopec (le plus grand d’Asie), CNOOC, PetroChina et Sinochem ont préféré passer la main sur les cargaisons russes pour les chargements de mai. Ils ne veulent pas être catalogués comme soutien de Moscou, en particulier après que les Etats-Unis aient placé un embargo sur son pétrole et que l’UE ait imposé de nouvelles sanctions sur le pays et ses exportateurs.
La Chine et la Russie ont pourtant resserré leurs liens ces dernières années. En février, ils ont même annoncé un partenariat « sans limites ». De son côté, la Chine a refusé de condamner l’action des russes en Ukraine et a critiqué plusieurs fois les sanctions occidentales à son égard. Elle reste par ailleurs son principal acheteur de brut avec 1.6 million de barils par jour.
Contrôle des risques avant profits
Avant que toute cette situation n’éclate, 15% des importations chinoises étaient fournis par la Russie dont la moitié via oléoducs dans le cadre de contrats de gouvernement à gouvernement et le reste par pétroliers. Unipec, la branche commerciale de Sinopec, a averti ses équipes mondiales contre les risques liés au commerce du pétrole russe notamment la difficulté d’obtenir une assurance maritime et les accrocs de paiement.
D’après une source proche du dossier, les cargaisons russes qui arriveront courant avril seront les dernières jusqu’à nouvel ordre. Sinopec rencontre des problèmes en matière de paiement car les banques ne veulent plus prendre de risques et cherchent à diminuer le financement des contrats liés à la Russie. D’autres acheteurs comme PetroChina, CNOOC et Sinochem ont passé leur tour également pour le mois de mai.
